[FB][Zone Ouest][Le yohei et l'arme deuxième partie] ~ La grotte caché.

Dès que Daltar eu fini de donner ses informations sur l'emplacement de l'arme légèrement... extorqué, Tadashi fila par la ruelle. Ces imbéciles ne comprenait pas à quel point il arriverait en second. Imaginer même que lorsqu'ils arriveront à la grotte l'arme de soit plus là, et qu'ils retournent punir Daltar pour ses fausses informations. Il sourit à cette pensée, ce serait extrêmement drôle, en fin drôle, pas pour Daltar en tout cas.
Tadashi se dirigeait vers le zone ouest le plus rapidement possible, c'est à dire en évitant les foules qui le ralentiraient. Mais bon c'est pas parce qu'il se dépêchait qu'il arriverait dans deux secondes, le rukongai, c'est vaste. La forêt l'est également, à quelle profondeur se trouvait la grotte ? Il avait sa petite idée... étant un genre... d'ermite, oui ce pourrait être un terme à employer, ermite. Étant un ermite accomplit qui ne sort que pour accomplir diverse tache tel, trouvé une arme, il avait passé quelque temps dans les grottes et les montagnes, c'était les seuls endroits dans lesquels il trouvait un semblant de paix.

Le marchand avait dit d'entré dans la forêt à l'ouest, et ensuite diverger vers le Nord-Ouest. Ces renseignements n'étaient peut-être pas faux, même que Tadashi avait un idée de quelle grotte il parlait, à peu près. Une chaine montagneuse de grande envergure se trouvait par là, tellement large que la contourné était presque impossible, alors va savoir ce qui se trouve de l'autre côté. Mais l'important n'est pas ca, non pas du tout, c'est qu'il y a un très grand nombre de montagne et tous se ressemble, ce serait la place parfaite pour cacher un objet. Par contre, là ou cela devenait problématique, c'était que Tadashi n'était pas parvenue à ne pénétrer aucune d'entre elle.
Mais bon, qui ne tente rien n'a rien !

D'entrée de jeu, Tadashi ne pénétra pas dans la forêt où Daltar l'avait indiquer, une rencontre maintenant avec Mokuzo serait gênante. De toute façon connaissant l'emplacement de mémoire, ou presque, il pourrait se retrouver.
La densité de la forêt dans cette partie du rukongai était sans pareil, et les premières branche étaient extrêmement haute et la végétation était aussi dense à la cime des arbres qu'au sol, voyager au sol demeurait la meilleur manière, mais à ce rythme il n'arriverait pas de sitôt, quel intérêt de cacher un arme si on ne pouvait pas l'utiliser en cas d'urgence tellement elle était inaccessible ! Enfin remarquez que les cons qui l'ont misent là vont se la faire piquer.

Quelques heures plus il arriva droit devant la chaine de montagne qu'il avait déjà put observer, le problème c'était que le soleil se couchait et que l'obscurité allait leur tomber dessus d'ici peu...
Normalement le mieux serait de dormir tout la nuit et de recommencer les recherches que le lendemain, mais le temps jouait contre lui, mais comme ses yeux n'étaient habitué à la clarté que depuis quelques heures il ne suffirait que de peu de temps avant qu'il ne recouvre sa vision nocturne.
Il s'enfonça donc dans la forêt pour s'arrêter deux cents pieds plus loin. Il s'adossa à un arbre et il s'endormit, il ne se réveillerais que dans 4 heures précisément, d'ici là il espérait que personne ne tombe sur l'arme.

Après avoir soutiré les informations à Daltar, Mokuzo et Katsuhiro décidèrent de se séparer. Arguant qu'il n'avait pas besoin de carte, ce dernier partit de son côté, avec pour seules indications les indications orales de Daltar. Il avait tort de ne se confier qu'à ce marchand peu connu pour son honnêteté... Tant pis pour lui. Une carte, c'était fiable, précis, il n'y avait pas de doute possible sur la destination ou le chemin à prendre pour se rendre à destination. Surtout lorsque celle-ci est marquée d'une "fine" croix rouge... Encore un article de qualité venant de Daltar.
Malheureusement, Mokuzo ne connaissait pas du tout la région où il devait se rendre. Il devrait se fier uniquement à cette antiquité. En fait, il ne lui restait qu'à espérer qu'elle soit encore à jour. C'est donc dans une confiance mitigée que Mokuzo dut se mettre en route. Non seulement envers la carte, mais aussi envers Daltar : le fait que le Yôhei cherche cette arme pourrait intéresser diverses personnes, pas toujours bienveillantes envers le groupe de mercenaires.

Sauf que...
La carte avait disparu.
Volatilisée. Manque absolu de chance. Depuis sa sortie du Rukongai, Mokuzo n'vaait plus de carte. Heureusement, il avait eu le temps de la mémoriser... dans les grandes lignes. Il n'avait pas le choix, il devait y aller, avec ou sans support géographique.
C'est donc dans une confiance encore plus amoindrie que Mokuzo se mit en route.
Il emprunta des sentiers de forêt, serpentant entre les arbres et les rochers. Très vite, il arriva dans un grand massif montagneux, faisant office de barrière naturelle entre deux territoires qui ne seront jamais reliés. Peut-être y avait-il même l'Enfer de l'autre côté, personne ne le remarquerait. Ces lieux étaient impénétrables pour le voyageur peu habitué à ce genre de voyage sylvestre. Les pentes incessantes mettaient à mal les jambes des marcheurs, tandis que les arbres faisaient faire de constants détours.

Branches, cailloux, boue, dénivelés, Mokuzo n'en avait cure. Il se souvenait de la direction générale à prendre, alors il essayait juste de garder plus ou moins le même cap. Se repérer au Soleil était presque impossible, tant les cimes des arbres et les flancs des montagnes cachaient le moindre rayon. Pourtant le shinigami devait avancer, c'était son devoir de récupérer l'arme. A ce propos, il attendait des encombrements lors de son arrivée à la grotte recherchée : en effet, cacher une arme sans protection dans un tel endroit, c'est certes astucieux, mais surtout très dangereux. Le moindre promeneur un peu aventureux pourrait tomber dessus, et profiter de sa puissance.
C'était la vieille histoire de la stéganographie et de la cryptographie : on cache un objet là où personne ne penserait à le chercher, mais on y met en plus un système de sécurité. Et c'était ce système qui inquiétait Mokuzo.

A force de réflexions et de marche, la nuit tomba. Malheureusement, n'étant pas très doué pour le déplacement nocturne, encore plus dans une sombre forêt Mokuzo fut contraint de s'arrêter. Il n'avait pas besoin de sommeil, son corps n'était pas fatigué. Hormis la marche, il n'avait pas fait d'effort physique depuis une très très longue période de temps.
Il décidé de s'arrêter entre les racines d'un arbre plus grands que les autres, et se plongea dans une méditation somnolente. Il ne dormait pas, il se reposait. Il pouvait se réveiller au moindre danger, prêt à agir. Mais ce ne fut pas nécessaire.

A l'aube, il reprit son chemin, et arriva devant l'entrée de la grotte sur le coup de midi. Si personne n'avait retrouvé la carte perdue et l'avait devancé, soutenant un rythme de marche forcée, il devait être le premier arrivé sur les lieux. Restait à espérer que les renseignements du marchand étaient fiables.
Il entra, après avoir attrapé un bâton sec qui traînait. Il alluma sa torche improvisée d'un bref sort de kidô et s'enfonça prudemment dans les profondeurs de la grotte...

La journée avait été longue... très longue... vraiment très très longue... Ah oui! Au fait, comment a été cette journée? C'est pas pour être chiante mais, Akane avait dormit quoi... le trois quart de la dite journée? C'est quand même pas sa faute si elle est plus efficace de nuit que de jour. Le matin... le soleil... les gens... brrrrr... ça fait froid dans le dos juste à y penser. Et pourtant, sa période de sommeil n'avait pas durée jusqu'au couché du soleil comme d'habitude. Non, cette fois-ci, pour une raison qu'elle-même ignore, son cycle de restauration avait été écourté. Comme si son corps avait récupéré plus rapidement ou avait eut une soudaine envie de voir le jour. Quel rabat-joie celui-là à venir lui chambouler ses précieuses habitudes. Le seul point positif à cela fut probablement le fait d'accélérer la missive du "boss" exigeant que les membres du Yohei se mettent en mouvement pour trouver une babiole. Super, attendez un peu de voir ça, à coup sûr, ça va encore se terminer dans un endroit miteux et humide. Pfff... la belle affaire. Enfin bon, vaut mieux ne pas contrarier la dame en faisant comme si de rien n'était. Mine de rien, Kaori-san sait être TRÈS persuasive quand elle le souhaite. Cependant, si la miss violette comptait bien rejoindre le mouvement, la perspective d'y aller seule ne l'enthousiasmait pas le moins du monde. Pas qu'elle se croit faible et nécessitant l'aide d'autrui mais... fouiller le Rukongaï au complet toute seule... c'est chiant. Hé puis bon, si on enlève les friandises, le nombre d'objets perdus et jamais retrouvés par la talentueuse demoiselle était suffisant pour faire comprendre à n'importe qui qu'il y avait intérêt à ce qu'elle ne trouve pas la chose sans accompagnateur. Hors, cela soulevait un autre problème... Qui? Car pour être bien franche, Milady Kilakiro était si "effacée" de la toile qu'il ne serait pas surprenant d'apprendre que seul la moitié des hommes, ou femmes, de leur association connaisse sa simple existence. Après tout, la jeune shinigamie n'était pas quelqu'un qui approchait beaucoup les autres. Préférant souvent voir les choses évoluées de loin sans y prendre totalement part. Autrement, elle n'avait rien contre le fait de socialisée, disons simplement qu'elle n'y était pas naturellement portée. Hé puis bon, voyons les choses en face, quand on est une fille dont la proximité d'autrui signifie être dissimulée derrière un baril à l'observer... le social, vaut mieux pas trop y penser.

C'est durant ses réflexions que plus que profonde tant qu'au sujet d'éventuel partenaire qu'elle eut droit au salut divin. Effectivement, deux hommes se présentèrent dans le lieu qu'elle occupait depuis à peine une quinzaine de minutes. Connaissant les messieurs de vu, elle put les identifier comme étant des membres de la même alliance que sa propre personne. Problème, restée cachée à distance comme elle le faisait maintenant, ça ne lui fournit pas les noms. Arrivée à l'improviste sans nom, ça fait con... Elle réussit, dieu seul sait comment quand on écoute aux portes, à "capter" un brin de conversation et à entendre "Mokuzo". Puis, les voilà partis... Personne qui ne cherche à l'invité elle... hé bien tant pis, on s'invite soi-même alors. D'ailleurs, durant ce semblant de filature, car oui elle les suivaient, Akane cru, à quelques reprises, voir quelque chose se faufiler aux travers des ombres. Alors qu'il aurait été normal qu'elle s'interroge, une chose survint:

-Achetez ma marchandise! Marchandise fraîchement importée du Seireitei!

-Des bonbons...

Hé oui, voilà comment elle rata pratiquement tout de ce qui se produisit par la suite. Ahhhh pêché mignon quand tu nous tiens... Allons passons et revenons-en à nos moutons. Ayant perdue de vue ses cibles, étonnant n'est-ce pas, la chasseresse allait se résoudre à renoncée et partir à ses propres recherches en solo lorsque la chance lui sourit enfin. Hé oui, l'objectif même de sa poursuite se présentait à elle sur un plateau en argent! Le plus âgé des hommes qu'elle avait précédemment suivit, tout du moins, en apparence, était sur la même route qu'elle venait de débouchée, quelques pas devant! S'apprêtant à reprendre la marche, un petit craquement se fit entendre... Merde! Elle avait marché sur quelque chose! Pas du tout préparée à être prise la main dans le sac, elle se dissimula aussitôt. Laissant passer quelques temps avant de regarder où en était sa proie, l'attente avait toutefois été trop longue... il n'y était plus. Pestant intérieurement, madame malchance entreprit donc de retirée le machin qui l'avait trahit de dessous sa sandale. Un bout de papier pfff... attendez une minute...

Vous l'aurez comprit, au bout de très peu de temps, elle avait comprit la signification de ce dessin sommaire, aussi appeler une carte, et au vu des circonstances, estima qu'elle pourrait probablement lui être plutôt utile. Qui c'est qui vont avoir toute une surprise en arrivant à leur point de rendez-vous? Hé-hé. Pour le restant, nous éviteront de nous ennuyer à décrire l'avancée tortueuse au sein de la forêt montrée par la carte. Sachez simplement que la chose n'était sommairement pas trop difficile lorsqu'on sait suivre correctement une carte. Et qu'on est un tant soit peu débrouillard. En temps normal, aurait-elle réellement pu arrivée avant les autres? Probablement pas mais, pour une fois, la tendance nocturne de la jeune femme joua en sa faveur. Hé oui, non seulement, elle était habituée depuis bien longtemps à vivre dans une vision nocturne, ayant une sainte horreur de sortir le jour, mais ayant dormit une très grande partie de la journée d'aujourd'hui, elle prit de l'avance durant la nuit. Si bien que, lorsque le soleil pointa de nouveau à l'horizon, la femme entièrement vêtue de blanc et lilas avait déjà atteint le lieu indiqué par la carte sectorielle depuis une bonne demi-heure. Un peu exténuée par la marche, elle prit néanmoins l'initiative de s'assoir afin d'attendre le ou les prochains arrivants. Non, la gloire personnelle ne l'intéressait pas. Tant que sa lui permettait de pas se casser la tête de manière exténuant pour atteindre la raison de tout ce remue-ménage, ça pouvait aller. Hé puis, de par cette arrivée triomphante, n'avait-elle pas marquée que la gente féminine l'avait emportée pour cette fois? S'étant tout de même assez enfoncée dans les entrailles abyssales de la caverne, elle mit un temps avant d'apercevoir la lumière d'une torche se rapprochée de sa position accompagnée de bruit de pas. L'heure de son entrée en scène était arrivée. Restant assise à même le sol, elle attendit que la lueur de cette source lumineuse d'occasion ne l'atteigne pour déclarée, tout en déposant son regard d'azur sur l'individu. N'oublions pas de noter le signe de "V" pour victoire, de deux des doigts de sa main droite relevée à l'adresse de son vis-à-vis:

-Hoy, Mokuzo-san.

Illustre anonyme Messages : 61 Date d'inscription : 16/03/2010

Sombres, froides, souvent humides, les grottes de la zone ouest du Rukongaï faisaient beaucoup parler d’elles dans les villages avoisinants la forêt. De vieilles légendes racontaient toutes sortes d’histoires, parlant de créatures nocturnes possédant des rubis d’un rouge étincelant à la place des yeux, des crocs plus aiguisés que la plus fine lame pouvant exister et une faim à jamais inassouvie. L’on racontait également que ces démons de la nuit, un soir de pleine lune, furent chassés, traqués et finalement acculés dans la grotte la plus reculée de forêt, bien loin des villages et de la civilisation. Les dires des plus anciens parlent alors d’une bataille qui dura 201 jours. Les morts furent nombreux… Shinigami, habitants sans pouvoirs et bêtes démoniaques, beaucoup avaient combattus, beaucoup avaient péris. Au final, ce furent les créatures de l’ombre qui plièrent sous la puissance et le nombre d’hommes, et elles furent exterminées dans un lieu qui, autrefois, les avait protégées.
Aujourd’hui cependant, des rumeurs circulent comme quoi l’une de ces bêtes hantait toujours le lieu maudit où son engeance avait ployé devant les habitants de la Soul Society. De courageuses âmes du rukongaï avaient manifestés leurs désirs d’éradiquer le monstre de la grotte, mais hélas, personne n’y parvint. En fait, la quasi-totalité d’entre eux se perdirent dans la forêt et ne revinrent à leurs domiciles que quelques jours plus tard, l’estomac sur les talons et la queue entre les jambes (faut dire que ça fout la pétoche de dormir dans cette forêt).

Bref, la légende n’était au final qu’une simple légende et la grotte en question n’était qu’une grotte.
Sombre, froide, humide. Une grotte quoi.
L’entrée était bien dégagée, ce qui permettait à quiconque y pénétrant de pouvoir faire quelque mètres à l’intérieur de la gorge principale sans avoir à s’armer de lumière. Mais en s’y enfonçant un peu plus, rapidement, le boyau devient plus étroit, plus profond et s’enfonce en pente tantôt raide, tantôt plus douce vers une première salle. Au sol comme au plafond, des dépôts minéraux formaient des stalagmites et des stalactites plus ou moins grosses… La fusion des deux spéléothèmes formait à certains endroits des colonnes… Et y’avait aussi des endroits où il n’y avait rien (ahah… description foireuse, quand tu nous tiens).
Bref, c’était très joli mais il n’y avait rien d’intéressant. En tout cas, pas pour vous, ami Yoheiste.

Plus loin, une seconde salle. Plus grande, beaucoup plus imposante de par son volume, elle était très différente de sa voisine. Tout aussi humide, elle ne possédait cependant pas de reliefs et était d’une platitude anormale. Seul un énorme bloc de calcaire d’environ deux mètres cinquante de haut était disposé au centre de la pièce. Devant lui se tenait un simple piédestal sur lequel se trouvait une boite de taille moyenne, protégée par une barrière invisible…

Spoiler:

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