[Mission : rajeunissement] La Grotte

Depuis plusieurs mois déjà, une rumeur courait à travers le Hueco Mundo : on disait que l'immense palais blanc était achevé et que des shinigami y avait élu domicile, qu'il suffisait d'un geste de leur part pour transformer n'importe quel hollow en arrancar, et que tous ceux qu'ils faisaient évoluer se pliaient à leurs ordres comme des animaux dociles car, malgré l'incroyable puissance qu'ils recevaient, les shinigami leur restaient supérieurs. On disait aussi que celui qui, autrefois, exigeait qu'on l'appelât "roi", celui-là même qui trônait dans un palais sans toit ni murs, était lui aussi devenu un soldat après que sa cour ait été dispersée. On disait beaucoup de choses encore, mais la rumeur se déformait autant qu'elle s'étendait, si bien que parmi les brides qui parvenaient aux uns et aux autres, il n'était plus possible de démêler le vrai du faux. Ces histoires rapiécées était pourtant à l'origine de la migration de plusieurs adjuchas, qui avaient dirigé leurs pas vers l'endroit qu'on appelait Las Noches. Ils n'en étaient pas revenus — c'était aussi ce qu'on disait, sans savoir s'ils s'étaient fait tuer ou avaient décidé de rester là-bas : on n'obtenait rien sans rien, et parfois la vie s'avérait ne pas être un sacrifice suffisant.

Les shinigami n'étaient pourtant pas l'unique moyen d'évoluer en arrancar. Ils le savaient bien, ceux qui avaient arraché leurs masques eux-mêmes. Ça n'avait pas été simple, la décision en elle-même était difficile à prendre : ils avaient autant à perdre qu'à gagner, car s'ils échouaient, ils ne seraient plus rien du tout : leurs forces risquaient de s'évaporer, les laissant alors sans défense en plein désert. La douleur avait également eu la part belle dans l'affaire, c'était, après tout, un morceau d'eux-mêmes dont ils avaient du se séparer.
Ceux qui avaient réussi ne le regrettaient pas. Cette puissance nouvelle, ils l'avaient obtenu par leurs propres moyens, sans l'aide de personne. Ils n'étaient pas comme ce bétail qui bêlait aux portes du palais des shinigami, mendiant auprès de ces derniers une force qui ne servirait que leurs ennemis naturels. Leur attitude était méprisable.

Que devenaient ces hollow, une fois leur transformation effectuée? Ils ne pouvaient plus chasser comme avant. Même s'ils restaient imparfaits, tous ces changements avaient éveillé en eux des instincts humains qu'ils avaient cru perdus depuis très longtemps. De puis ils ne constituaient que des cas isolés. Certains d'entre eux étaient pourtant parvenus à se trouver et à former une bande : c'était dans cette situation que se trouvaient les occupants de la Grotte. Ils n'avaient pas voulu donner de nom particulier à cet endroit, c'était simplement là qu'ils venaient quand ils avaient besoin de se reposer, ou n'importe quoi d'autre que marcher dans le sable. La Grotte leur servait de point de repère dans ce désert sans frontières, et même si ç'aurait été s'avancer que de la représenter comme "leur foyer", c'était le terme qui s'en approchait le plus.
Ils s'y sentaient chez eux, et ils n'aimaient pas qu'on vienne les y déranger, comme c'était souvent le cas. L'endroit était truffé de hollow en tout genre, peut-être plus qu'ailleurs pour une raison qu'ils ne s'expliquaient pas. Ils auraient pu partir, se trouver un autre repaire ; mais non : c'était ici qu'ils voulaient être et nulle part ailleurs! Ceux qui essayaient de les en déloger, ils les tuaient, ce qui leur accordait quelques jours de répit.
Ces arrancar naturels n'étaient pas tout à fait maîtres de leur choix. Ils l'ignoraient, mais la véritable raison pour laquelle ils revenaient toujours à la Grotte, c'était à cause de la nature de sa roche. À moins de compétences analytiques très poussées, il n'était pas possible de remarquer que sa structure spirituelle était unique en son genre, et attirait les hollow comme une carcasse encore chaude attire une meute de hyènes. Sans le savoir, ils avaient du être soumis à son influence avant d'évoluer, et cette dépendance était restée ancrée au fond de leurs âmes. Ils pouvaient bien sûr s'en éloigner, mais c'était toujours pour y revenir.
Après plusieurs années à ce rythme de départs et de retours, ils avaient fini par être considéré comme des sortes de gardiens du lieu. Leur puissance, bien qu'elle ne dépassât pas celle des plus redoutables arrancar à la solde des shinigami, restait cependant très élevée ; il ne serait pas donné à n'importe qui de venir à bout d'eux, sans compter le fait qu'ils attaquaient rarement seuls. En vérité, leur petite bande se composait de cinq membres qui passaient le plus clair de leur temps ensemble... mais qui sortaient de moins en moins souvent de la Grotte.

Le jour où deux membres de l'Espada firent leur apparition sur les lieux, les premiers à se jeter sur eux furent les simples hollow, dont les sens étaient affolés par la proximité de cette pierre si spéciale. Ils attaquèrent sans prendre le temps de réfléchir, uniquement poussés par le besoin d'éradiquer ceux qui représentaient une menace pour eux. Inutile de dire qu'ils ne firent pas long feu... Cette animation inhabituelle incita toutefois les occupants de la Grotte à se manifester à l'extérieur. L'énorme rocher qui bloquait l'entrée roula sur le côté, pour ensuite revenir à sa place dès que deux arrancar soient sortis. Il s'agissait a priori de deux hommes. L'un avait des cheveux noirs, très longs, qui tombaient sur ses épaules, son dos et cachaient presque totalement son visage, dont on ne voyait dépasser qu'un long nez et un menton saillant, surmonté d'une bouche qui ne souriait pas. Son fragment de masque de hollow était formé de deux cornes, fines comme celles d'une antilope, qui partaient de derrière ses oreilles et pointaient vers le bas. Cet arrancar était de taille moyenne, mais ses bras étaient d'une longueur disproportionnée : même en se tenant droit, ses doigts dépassaient encore son genou, et cela sans compter sur ses ongles noirs qui ressemblaient à des griffes. Son congénère était mieux bâti que lui, grand, sa peau mate tendue sur une musculature avantageuse. Si son corps s'était développé normalement, il avait conservé un fragment de masque particulièrement imposant : celui-ci recouvrait son crâne comme un casque bombé, deux dents plates étaient posées sur son œil droit, longues jusqu'à sa mâchoire, tandis qu'une épaisse plaque osseuse recouvrait son dos de la base de sa nuque à ses reins. Pour finir, tous deux portaient les mêmes vêtements, comme découpés dans une toile grossière qui avait peut-être été blanche, avant de subir les assauts du sable des années durant.
Contrairement à son compagnon, cet arrancar-là n'avait pas l'air mécontent de la situation. Il souriait, les bras croisés sur son torse, et fixait les nouveaux venus autour desquels s'empilaient les cadavres d'adjuchas.

« Tiens donc, on dirait que vous avez fait le ménage à notre place ! s'exclama-t-il d'une voix fluette, à laquelle on ne se serait pas attendu de la part d'un type baraqué comme lui, Mais revenez encore demain, et vous verrez : ils seront encore plus nombreux.
– Ils n'ont pas l'air d'être là pour les hollow..., fit l'autre en se grattant la joue de son index démesuré, Ça n'a aucun intérêt, un hollow.
– Tu crois ?! Ils sont là pour quoi, alors ?
– Aucune idée. Demande-leur, mais je ne sais pas si ça a de l'intérêt.
– Blasé..., marmonna le géant en lui jetant un regard fatigué, avant de reporter son attention sur les Espada et de mettre l'une de ses mains en porte-voix, Qu'est-ce que vous venez faire ici, les gars ? »

Le plus petit des deux arrancar baissa légèrement la tête. Cette affaire ne l'intéressait pas, mais il sentait néanmoins poindre une certaine inquiétude. Ceux-là, ils n'avaient pas à une tête à avoir évolué naturellement... Leurs habits ne le mettait pas en confiance non plus. Bien qu'immobile, il se tint sur ses gardes, prêt à matérialiser son zanpakutô si cela s'avérait nécessaire.

D'un mouvement de tête, Nnoitra constata qu'ils étaient tous morts. Quelques Hollows et des Adjuchas leur avait barré le chemin mais vraiment du gagne petit, même pas assez pour le chatouiller et le tirer de sa somnolence. En fait, en cet instant, il devait avoir l'air aussi blasé que son collègue Espada Ulquiorra. M'enfin quelque chose attira son attention. un mouvement dans la grotte. Le massif rocher bloquant son entrée roula pour laisser voir deux silhouettes. La main sur Santa Teresa, il s'était préparé sans entrain... Mais retrouva vite son sourire pervers habituel.

Et il avait de très bonnes raisons de sourire, oh que oui! car émergeant des ténèbres abyssales de la caverne se tenait deux humanoïdes. Le premier semblait blasé de la vie et de n'importe quoi. Il avait un nez aussi long qu'un coutelas, un menton très ressortit et des cheveux noirs de jais. Long. Très longs. Ils lui descendaient jusqu'au dos. En fait, comparativement, ils étaient à peu près de la même taille que ceux de l'asperge en moins ordonnés vu que pour son opposant, son visage aussi était camouflé. Et deux cornes sortaient de par dessus ses oreilles, fines cornes d'antilope pointant en bas. En regardant plus attentivement, Nnoitra constata qu'il était au moins aussi disproportionné que lui mais pas de la même façon. A l'être en face, il avait deux longs bras lkui tombant vers les genoux même rade avec une paire de griffe allant encore plus bas.

Le deuxième était plus costaud. On pourrait presque dire qu'il était baraqué. Mat, il était intimidant vu la carrure et la taille du masque qu'il avait. Celui ci faisait comme un grand casque avec deux longues dents dessus. Elles partaient de l'oeil droit pour descendre jusqu'à la mâchoire. et ce même casque était "soudé" par une grande plaque osseuse partant su cou pour atterrir un peu avant le coccyx. Si le premier semblait froids, le musclé était de bonne humeur, c'était évident. Il souriait à pleine dents.

« Tiens donc, on dirait que vous avez fait le ménage à notre place ! Mais revenez encore demain, et vous verrez : ils seront encore plus nombreux."

Nnoitra leva un cil. Sa voix était étrangement... Fluette. Pour un colosse de sa taille, il y avait de quoi être perturbé. Et là, ils discutèrent entre eux, ce que la parabole ne put entendre. Ils étaient trop loin, beaucoup trop. puis, après une brève discussion, le second repris la parole.

« Qu'est-ce que vous venez faire ici, les gars ? »

Pour éviter d'avoir à hausser le ton, Jiruga s'approcha a grands pas pour répondre à la question.

"Ce que nous faisons là? Oh, on vient trouver une pierre bizarroïde qu'un savant totalement déglingué nous a demandé d'aller chercher. Et bien sûr on sait ni son nom ni son apparence. Alors perso je m'éclate et tuant les adversaires sur mon chemin."

En regardant mieux, Nnoitra constata que la relation entre ces deux là avait un arrière goût de "déjà-vu". Mais où? A Las Noches, ça c'était sûr. Mais il n'arrivait pas à identifier. Alors qu'il allait demander son avis à UIlquiorra, un flash lui traversa l'esprit. Ulquiorra.... Ulquiorra... Mais oui!! Ce qui était présent entre ces deux là ressemblait fortement à une version "Hybride" de "l'amitié" entre Yammi et Ulquiorra!! Bon sang mais c'est bien sûr!!

Enfin, trop de réflexion tue la réflexion (Et dans le cas de Nnoitra, Trop de réflexion s'apparentait à a épeler un mot basique tel "banane") alors il décida de poser la question qu'il voulait demander depuis le début.

"Eh dites, v'z'êtes des Arrancars, vous deux? J'aurai tendance à dire oui. Alors?"

L'arrancar aux cheveux noirs n'était pas blasé en permanence : il concentrait simplement son enthousiasme dans ce qui l'intéressait vraiment. Lui-même ne pouvait pas définir précisément de quoi il s'agissait, mais il pouvait au moins dire que cela devait sortir de l'ordinaire. L'habitude l'ennuyait. Tuer les hollow qui tournaient autour de leur Grotte faisait partie de leur quotidien, alors ça faisait longtemps qu'il ne vibrait plus pour ces brèves scènes de carnage. C'était un adjucha d'un certain niveau, même s'il ne pouvait prétendre égaler les meneurs de sa meute. Toutefois, la puissance dont il disposait lui permettait de ne pas fléchir en présence des deux nouveaux venus. Tandis qu'il les observait à travers le rideau de ses cheveux, son regard s'attarda sur la faux que transportait l'un des arrancar inconnus. Ce grand échalas la tenait apparemment sans effort, elle ne l'encombrait pas non plus quand il marchait ; ce type avait tout l'air d'être habitué à la manier, si on jugeait également par le tas de hollow qu'il laissait derrière lui. L'autre arrancar était plus petit, plus réservé aussi ; il ne s'était pas battu ; peut-être ne valait-il pas grand-chose, peut-être était-il redoutable : difficile de savoir. Auswe — c'était le nom de l'arrancar aux cornes d'antilope — n'aimait pas ces types qui ne s'affichaient pas d'entrée de jeu. D'abord, c'était ennuyeux, ensuite ça éveillait sa méfiance, comme si cette attitude cachait quelque chose. Il se tourna vers son compagnon — Vild — afin de voir ce qu'il en pensait. L'autre glissa un très bref coup d'oeil dans sa direction : Auswe le connaissait suffisamment pour percevoir sa garde sous ses airs avenants. Vild n'était pas aussi benêt qu'il le laissait croire, c'était en fait pour lui un moyen d'analyser la situation d'un oeil détendu — même s'il fallait bien avouer que la plupart du temps, c'était lourd.

Ce fut le grand arrancar qui poursuivit la conversation. Auswe lui en fut reconnaissant : lui-même n'aurait pas été capable de dissimuler aussi bien que lui la tension qu'il ressentait depuis que le grand échalas avait parlé de "pierres bizarroïde" (bizarrement, savoir qu'un "savant complètement déglingué" s'intéressait à cet endroit l'inquiétait moins). Ça n'avait peut-être rien à voir avec eux, mais...
De son côté, Vild ne se sentait pas inquiet. Peu importait la raison qui avait poussé ces deux inconnus jusqu'à eux. Ils avaient pour eux l'avantage du nombre et du terrain — une fois à l'intérieur de la grotte, on s'y perdait facilement. Si ces arrancar tentaient quoi que ce soit contre eux, leur compte serait réglé en un rien de temps!
C'était alors ce qu'il croyait...

« Évidemment qu'on est des arrancar ! répondit-il à l'échalas en s'esclaffant, J'ai quand même plus beaucoup de masque ! Ce disant, il tapota de son gros index la base des dents qui recouvraient son oeil, pour bien montrer qu'il ne leur racontait pas de salades, regardez, touchez, c'est pas du toc m'sieurs-dames! Vous j'vous pose pas la question, hein. »

Son attention se tourna vers le plus petit des inconnus quand ce dernier prit la parole. Son ton était monocorde, mais ce qu'il disait était très désagréable à entendre, du moins pour Auswe et Vild. Se faire menacer en sortant de chez soi par un mec à qui on n'avait jamais rien fait, c'était moyen. Les deux amis échangèrent un nouveau coup d'oeil ; cette fois-ci, le sourire de Vild s'était rétréci. Les inquiétudes d'Auswe se vérifiaient : ils seraient sans doute amenés à se battre. Pas que ce soit désagréable, seulement la perspective de perdre la vie, si elle réhaussait l'intérêt de l'affrontement, diminuait quand même un peu le plaisir qu'il pourrait en tirer...

« J'en dis qu'on se connaît pas et que t'es vachement malpoli, comme gars, répliqua Vild après deux secondes d'un silence surpris. Il mit ses mains sur ses hanches, J'ai aucune idée de c'que vous cherchez, mais si t'es pas capable de le demander comme il faut, tu vas te faire foutre. »

Auswe retint un soupir. S'ils avaient eu une quelconque chance d'éviter une confrontation brutale, elle venait de s'envoler définitivement. Bah, de toute façon, la diplomatie c"était encore un truc sans intérêt... Par précaution, il croisa son bras droit dans son dos, comme s'il voulait gratter la zone entre ses omoplates. En réalité, c'était sous ses longs cheveux qu'il matérialisait son zanpakutô. Ses doigts osseux s'enroulèrent autour de sa poignée, prêts à le tirer de là et à faire apparaître totalement la lame si le besoin s'en faisait sentir. L'arrancar garda cette position, continuant de faire mine de se gratter.

Spoiler:

Nnoitra tiqua. Ce gros plein de soupe venait de se foutre de sa gueule et ça, il n'avait que très modérément apprécié. Rien n'avait été vraiment insultant dans les paroles de ce gus mais le fait qu'il soit mort de rire à une simple question le chauffa. Vraiment, des baffes se perdaient. Pourtant Ulquiorra semblait garder un calme olympien. Tout se passait un peu trop bien, c'en était un peu ennuyeux. Enfin, au premier regard, c'est ce qu'il avait semblé.

En effet, le colosse avait mal pris la remarque de Ulquiorra et l'avait insulté. Connaissant ce dernier, il n'y aurait eu aucun soucis mais l'asperge voulait combattre. Et, à première vue, les deux en face aussi. Pourtant il s'approcha d'eux et murmura :

« Vous savez, il a raison. On pourrait détruire votre ruche à la moindre occasion, en un claquement de doigts. Si vous êtes raisonnables, tout ira bien. Par contre si tu jettes pas ton Zampakuto, toi qui as les mains dans ton dos, je prendrai ça pour un défi. Et sachez que j'adore relever les défis. Ce qui serait pas une bonne idée pour vous tous. »

Ayant déjà expérimenté la résistance aux menaces du mat, Nnoitra s'éloigna négligemment et parla à Ulquiorra avec un ton étrangement détaché pour l'agressivité de ses mots juste avant.

« Bon Ulquiorra, j'peux compter sur toi pour pas intervenir? C'est pas tout les jours qu'on peux défier un vrai Arrancar, et encore moins une colonie entière, j'ai pas l'intention de laisser passer cette chance de tous les massacrer. »

Se doutant aussi de la réponse de son collègue, qui ne tuait pas vraiment à côté de lui, il ré-avança vers les deux gardiens, Santa Teresa solidement empoignée, prêt à frapper à la moindre occasion mais pas franchement aggressif non plus. Pour finir, de son rictus, il cracha une phrase qui pouvait en dire long sur sa puissance comme ne rien dire du tout.

« Avant votre réponse, j'ai une autre question. Combien d'entre vous, croyez vous, pourraient entamer le plus solide Hierro qui ait jamais existé? Votre adversaire n'est pas n'importe quel Arrancar. Je suis Nnoitra Jiruga, Quinta Espada, a qui la nature a fait don du plus solide Hierro de tout les temps. Vous êtes combien à penser pouvoir percer ma peau? Si vous voulez m'attaquer, songez à cela. Car même si vous pourriez me blesser, pas dit que vous pouvez me menacer, même à 20 contre moi. »

Sous ses airs de vouloir calmer les ardeurs de tous, en fait, il provoquait les deux pour qu'ils attaquent et qu'il puisse répandre le sang comme il se doit. Il espérait aussi autre chose : qu'ils aient atteint l'état de libération sans quoi le combat allait virer court.

Spoiler: