Bleach Annihilation
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Bleach Annihilation

Les Portes de l'Enfer s'ouvrent...
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Avant que le ciel s'ouvre

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
Kaori Tomoharu {PNJ}
Commandante du Yôhei
Commandante du Yôhei
Kaori Tomoharu {PNJ}


Messages : 3
Date d'inscription : 18/11/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue41/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (41/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue0/100Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (0/100)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyVen 26 Nov - 21:55

Qu'ils étaient donc bruyants, ces humains : le vacarme que faisaient tous leurs engins se répercutait contre les murs des immeubles et s'élevait jusqu'aux toits, qui se retrouvaient pris entre les bruits de la rue et les bruits du ciel, trop souvent traversé par ces espèces de gigantesques oiseaux de fer qui traînaient des bandeaux de fumée blanche. Tout ceci était très différent des alentours de leur QG en rase campagne, mais Kaori n'allait pas se mettre à se sentir nostalgique du Rukongaï pour autant. Le siècle qu'ils venaient d'y passer, comme des parias, lui suffirait pour encore plusieurs décennies, elle n'avait aucune envie de retourner s'y enterrer!
Même si cette ville humaine était bourrée de rats puants.

La femme coinça derrière son oreille une mèche de cheveux venue danser devant ses yeux. Tssk, celle-ci était trop courte pour rester attachée avec les autres, il faudrait qu'elle pense à la couper, ou qu'elle envoie Sôjiro lui acheter des épingles. Celui-ci ne devait d'ailleurs plus tarder à la rejoindre où elle se trouvait, sur le toit d'un bâtiment tout en longueur, une sorte d'entrepôt qui, s'il ne dépassait guère les quinze mètres de hauteur, n'en dominait pas moins les constructions environnantes. C'était ici, dans cette zone plus ou moins désaffectée du quartier industriel de Karakura, que la commandante de Yôhei avait élu domicile. Eh oui : cent années passées loin des affaires n'aidaient pas à se forger des relations, aussi les mercenaires n'avaient-ils guère de possibilités de logement dans le monde réel : les voici contraints de dormir à la belle étoile, ou à l'abri du mauvais temps, dans l'entrepôt abandonné qui servait actuellement de perchoir à Kaori. C'était un bon poste d'observation, selon elle. Il offrait une assez bonne perspective des alentours et de plus, ce n'était pas exactement le genre d'endroit où traînaient les chiens du Seireitei ; ces braves petits soldats ne viendraient pas les déranger, ici. La présence de Yôhei avait du les surprendre, ou tout du moins les intriguer, pourtant aucun d'eux n'était venu jusqu'à eux pour satisfaire leur éventuelle curiosité. La commandante espérait qu'ils aient d'autres chats à fouetter, et que cette apparente tranquillité ne venait pas du fait qu'ils étaient déjà renseignés sur eux... Leur absence avait duré longtemps, ceux qui se souvenaient encore d'eux ne devaient pas être légions.

Évidemment, un tel isolement, s'il épargnait aux mercenaires voisinage envahissant et pollution sonore, ne présentait pas que des aspects pratiques. Bon d'accord, l'endroit qu'ils squattaient était très vide, un peu humide et pas spécialement confortable ni bien chauffé, mais ils avaient connu, oh! bien pire, et Kaori aurait eu honte que ses hommes s'en plaignent, en tout cas devant elle, et en y mettant du cœur. Et puis, ils n'étaient pas tellement loin de la ville elle-même, avec ses commerces et tout le tralala, et l'un d'eux pouvait très bien aller acheter à manger pour les autres.
Sitôt arrivés à Karakura, ils s'étaient renseignés, sans faire de vagues, et ils avaient appris l'existence d'une boutique assez spéciale, Urahara's Shop, quelque chose du genre, un soit-disant type qui trafiquait des produits de la Soul Society, et auxquels ils avaient déjà pu acheter des petites choses bien pratiques (ils n'y étaient pas allés en groupe, et puis quoi encore! on n'était pas là pour jouer les touristes! Kaori n'y avait envoyé qu'un seul membre de son groupe, pour commencer, et c'était suffisant).

La commandante croisa ses bras sur sa poitrine. Son kimono entrouvert révélait la naissance de ses seins, et sur n'importe quelle femme cela pouvait paraître aguichant, mais pas sur elle. Sa morphologie en elle-même n'était pas en cause ; elle était juste trop droite, trop fière jusque dans sa façon de s'adosser au mur, et il y avait dans son attitude une sorte de menace latente qui la rendait aussi séduisante qu'un scorpion. Comme d'habitude, elle fronçait les sourcils, mais aujourd'hui son esprit était préoccupé. Ce n'était pas tellement de l'inquiétude — elle estimait n'avoir rien à craindre — seulement très prochainement, sans qu'on sache quand précisément, les évènements allaient se précipiter et il faudrait alors que, d'un plan approximatif, sans pouvoir rien connaître de la force ni des intentions exactes de l'ennemi (celui qu'ils avaient en commun avec le Seireitei, comme le Seireitei lui-même), elle dresse un autre plan, plus précis, en tenant compte, sans doute, de tout un tas de paramètres encore inconnus, et cela dans la hâte, quand elle projetait depuis si longtemps que la revanche de Yôhei serait minutieusement préparée. Elle refusait d'envisager l'échec. Ils détenaient un atout que les Armées ignoraient, ils sauraient s'en servir contre eux le moment venu. Rien ni personne ne les en empêcherait.

Un frisson d'énergie spirituelle lui parvint. Ce n'était pas grand-chose, c'était même savamment dissimulé, mais Kaori avait appris à reconnaître le reiatsu de son bras droit quand celui-ci se faisait proche. Elle ne fut donc pas étonnée quand il fit son apparition sur le toit peu de temps après. Pour toute salutation, elle lui adressa un signe de tête et lui dit :


« Salut, Sôjiro. »

Elle jeta un coup d'œil à l'homme qui la secondait sans changer d'expression, mais une drôle de lueur s'était allumée dans ses yeux. Elle contrôla néanmoins sa convoitise, et c'est sans aborder le sujet qui l'intéressait à cette minute précise qu'elle lui demanda :

« Qu'est-ce que t'étais parti faire ? »


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Sôjiro Kosuke
Sous-commandant du Yôhei
Sous-commandant du Yôhei
Sôjiro Kosuke


Messages : 31
Date d'inscription : 22/08/2010
Localisation : ...

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue30/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (30/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue3/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (3/50)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyDim 28 Nov - 18:01

Automne, vacances, feuilles mortes, belles filles, beaux garçons etc. etc. Les seuls mots qui résonnaient dans la tête de ces humains. Il fait beau, ils sont heureux c'est les vacances, tout le monde en profite même les Shinigamis. Non pas tous les Shinigamis, mais quelques-uns oui comme par exemple Sôjiro Kosuke. Bon, fallait dire qu'en ce fait c'était le seul à prendre des vacances, enfin sa période de vacances fût très courte. Les Hollows eux avaient décidés de ne pas prendre de vacances et de foutre leur merde dans le monde des humains, heureusement que Sôjiro n'avait pas oublié son trancheur d'âme, même pour des vacances. Quinze heures de l'après-midi, Sôjiro se trouvait sur le long de la plage, habillé comme d'habitude en portant son zanpakutôh en bandelette. Marchant dans le sable fin et chaud à cause de la forte chaleur du soleil qui tapait sur toutes les petites têtes. La plage de Karakura était blindée, déjà que cette ville connait un grand succès touristique, ben là il y avait encore plus de monde personne ne savait vraiment où se placer, où aller, sortir ou rester chez soit. Fallait être vraiment très bête pour rester chez soit avec un temps pareil. Les seuls à être à leur domicile, c'était bien Yamamoto Genryuusai et sa bande, même Sôjiro était sorti dehors profiter du bon temps, mais son passage furtif sur la plage ne dura pas longtemps en effet. Être entouré d'autant de gens n'était pas ce qu'il préférait le plus, loin de là, se sentir regarder par des gens inconnus, rien de tel pour mettre mal alaise notre petit Shinigami. S'éclipsant d'un coup, Sôjiro se dirigea à présent vers un bar pas très loin de la plage, ayant une fine addiction pour la pâtisserie et le sucre, il se rendit d'abord au bar afin de siroter un petit vers de sirop grenadine. Étant très bien accueillit par le barman, il se sentait déjà mieux dans un climat moins chaud. La nausée monta très vite à l'odorat du saké qui régnait dans ce bar, ne faisant comme si de rien n'était Sôjiro commanda son verre de grenadine. Aussitôt commandé aussitôt donné, déposant directement l'argent de la boisson sur la table Kosuke bu son verre en trois coups et s'éclipsa à nouveau.

Maintenant près de la boulangerie ce dernier pris un éclair au chocolat et fila le déguster tranquillement sur la place juste en face. Malheureusement pour lui son plaisir ne dura pas très longtemps, des cris d'enfant se firent entendre à quelques mètres derrière lui. Soudainement un impact éclata le sol et un jeune enfant d'environ onze ans passa par-dessus Sôjiro tout en criant. Ah... Apparemment les Hollows avaient repris la chasse à l'homme, pas de chance pour lui il se retrouve comme de par hasard devant un Shinigami. Poussant son cri d'habitude, un cri qui casse les oreilles, Sôjiro se chargea en une seule seconde de lui faire fermer sa bouche. Sortant furtivement une petite pilule verte, il s'empressa de l'avaler afin que son âme s'extirpe de son gigai. Laissant son remplaçant agir comme tous les autres ridicules humains, il se chargea du monstre masqué. Citant lentement et doucement tout en gardant l'art de la chanson, il prononça en pointant son index vers le ciel :

« Hadô no San Ju San... Sôkatsui ~ »

Tout était calculé, le temps de prononcer l'incantation Sôjiro avait deviné que la bête aurait eue le temps de faire un bond, au moment où sa gueule passa juste au-dessus du Shinigami verticalement, ce dernier tira sa technique le Sôkatsui. Un éclair se projeta à bout portant sur la gueule du Hollow qui, ce dernier se désintégra littéralement. Sôjiro se leva de l'avant en dégainant son trancheur d'âme, la face de son manche s'illumina afin d'envoyer le jeune garçon à la Soul Society, mais avant ça Sôjiro lâcha avec un petit sourire :

« Prochaine fois, fais attention à toi hein. Je vais t'envoyer à la Soul Society, là-bas tu vivras déjà plus en sécurité. Sayonara ~ »

Le jeune homme s'évapora en petites lueurs bleues. Après cette bonne action, Sôjiro continua son chemin comme si de rien était. Il n'avait plus rien à faire et décida donc de rentrer au bercail de Yôhei. Mais à peine avait il fait un pas en avant que déjà une autre pensée traversa son esprit. Hier déjà, sa commandante avait fait la remarque à voix haute qu'il lui fallait des épingles pour ses cheveux. Sôjiro ne s'en était préoccupé la veille. Mais s'il comptait rentrer sans les épingles de sa chef, ça allait chauffer pour ses petites fesses. Mais aujourd'hui semblait être son jour de chance. Deux humaines passèrent devant lui avec justement ces espèces de branche dans leur cheveux. Héhé, une petite blague ne leur ferait pas de mal. Le Bras Droit s'empara donc de leurs épingles. N'étant plus dans son gigai il était alors un fantôme pour ces deux jeunes filles. Ne comprenant rien à ce qu'il leur arrivait, elles hurlèrent pétrifiées de peur. En même temps c'est pas tout les jours qu'on se fait voler ses épingles à cheveux par un fantôme en pleine rue.

Voilà, le brun avait ce qu'il voulait, il pouvait maintenant rentrer au QG l'esprit tranquille. Il fallait traverser toute la ville pour s'y rendre. A pied on n'en avait bien pour une heure et demie voire deux. Quoi vous comptez voir marcher Sôjiro Kosuke pendant deux heures ?? Vous avez vous la Vierge Marie, croyez moi !! Quelques shunpos réglèrent l'affaire et en 10 minutes le brun arriva à destination. Lorsqu'il apparut, il était derrière Kaori qui se tenait debout en haut d'un toit. Les bras croisés, elle semblait attendre son arrivée. Mais même ayant son Reiatsu dissimulé, Kaori avait ressenti son aura. Eh bien elle n'était pas Commandante pour rien. Elle lui fit signe de la tête en guise de salut tout en lui adressant la parole :

"- Salut, Sôjiro."


"-Yo, Kaori." répondit le brun ténébreux.

La Commandante se retourna sur son sort et le scruta du regard. Sôjiro lui posa furtivement son regard sur la poitrine de sa supérieur avant de la fixé du regard, examinant le moindre détail de ses yeux. Kaori, elle, scruta du regard son Bras-Droit, laissant ses pupilles s'illuminer. Elle semblait vouloir lui demander quelque chose mais elle lui lança finalement :

"- Qu'est-ce que t'étais partis faire ?"

A cet instant, Sôjiro fronça les sourcils, curieux de savoir ce qui lui était passer par la tête lorsque ses yeux s'étaient illuminés. Pus l'air de rien, Sôjiro sortit sa main droite de sa poche puis l'ouvrit. Les épingles à cheveux s'y trouvaient. Soudain, le brun referma sa main et lança les épingles à sa Commandante tout en lui répondant :

"- Hé bien, je suis partis faire un petit tour par-ci par-là. Et en chemin j'ai trouvé des épingles à cheveux. Il me semble que tu pourrais en faire bon usage non ??"

Il pris une pause avant de lancer un regard des plus intriguant à sa supérieur. Puis il demanda d'un ton assez sombre :

"- Tu voulais me demander autre chose ??"


Dernière édition par Sôjiro Kosuke le Mar 30 Nov - 22:29, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kilakiro Akane
Membre de Yôhei
Membre de Yôhei
Kilakiro Akane


Messages : 11
Date d'inscription : 09/11/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue25/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (25/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue3/25Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (3/25)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyMar 30 Nov - 10:17

Quel moment ennuyeux... Oui... C'est ça... Il n'y a pas d'autres mots pouvant mieux résumés l'état d'esprit de notre actrice principale en ce moment. Une femme, apparemment dans la vingtaine tout au plus, étant celle dont les pensées donnaient sur un tel mur d'impassibilité. Son visage au teint palissons fixant la route se trouvant devant elle. Il faisait jour, il faisait beau, il faisait chaud. Toutes d'excellentes raisons de ne pas sortir selon elle... sauf peut-être le ciel dégagé. Ses yeux tout aussi azurés que les cieux illuminés fixant la route d'asphalte fraîchement goudronnée. Enfin... si quelques jours peu être considéré comme "fraîchement". Ce passage si semblable à ceux qu'elle avait déjà dû traversée... avec difficulté. Ces allées du diable voyant des hordes de monstres d'acier les traversés à des vitesses parfois ahurissantes... tout du moins, pour des trucs résidant dans le monde des humains. N'empêche, qu'est-ce qu'ils sont chiants ces bestiaux que les terrestres semblent avoir apprivoisés. Est-ce qu'il y avait déjà de ces bêtes lorsque miss était encore en vie sur Terre? Bof... dur à dire, sa mémoire n'avait pas conservée le moindre souvenir de cet époque. Et pourtant, il lui paraissait difficile d'avoir pu oubliée de tels choses... Bien qu'ils soient quelques peu risibles face à des hollows me direz vous? Enfilez un de ces foutus gigai pour voir. La ritournelle change radicalement avec un tel fardeau. Enfin bon, c'était donc après quelques "presque secondes morts" que la demoiselle avait fini par trouvée ce qu'elle cherchait. C'était quoi déjà... ah oui! L'épicerie! Ce genre de place du marché mais, où tous les stands des diverses marchands étaient sous un même toit... Ils sont bizarres ces gens à tout mettre dans des pièces renfermés quand même. Mais bon, c'est pas plus mauvais pour éviter les coups de soleil. Ayant remarquée que les animaux métalliques semblaient obéir aux couleurs qu'on leur présentaient, la prénommée Akane traversa donc finalement la rue en toute sécurité. Un oeil mauvais et méfiant braqué sur ces hideuses créatures et leur dresseurs incompétents. L'une des divers représentantes du Yohei était maintenant dans ce lieu réservé au culte des aliments. Nul doute qu'elle aurait préférée se trouvée ailleurs... comme dans son "lit" à cette heure mais, on l'avait envoyée quérir des provisions et, elle s'y tiendrait. Tout au moins, pour cette fois. Inculte en matière de mode humaine selon les saisons, et même les époques, la presque mannequin avait un style vestimentaire plutôt... incontournable. Revêtant un bikini violet, elle avait ajoutée à cela une veste grise de style sport, un jeans aux couleurs de bleu marin avec un paréo blanc par dessus, ainsi qu'un béret rose très pâle au sommet de son crâne. Un petit kit plutôt surprenant selon les passants mais, agréable à l'oeil à ses propres dires... peut-être bien les seuls positifs?

Pour ce qui est du passage des commissions, c'est très simple que de résumer comment les dites courses se sont passées. Dès qu'un commis particulier, car s'était aujourd'hui une porte ouverte aux spéciaux, lui disait: Pas cher et si délicieux, la femme à la tignasse violacée ne se posait pas plus de questions et achetait sans demandée sont reste. Ne cherchant même pas à comprendre qu'est-ce qu'elle achetait. Elle alla même jusqu'à se payer un parapluie immaculé! Qui lui servirait d'ombrelle pour le chemin du retour. Lorsqu'elle ressortit, elle avait quatre sacs complets de nourriture, et avait, par le fait même, dépensée toute la solde qui lui avait été donnée pour faire les dits achats. Un sac entier n'était constitué que de conserves en tout genre... tous en rabais bien entendus et certifiés "délicieux". Un second sac contenait un mélange de diverses pâtes alimentaires tels les spaghettis, la lasagne, la sauce, divers ingrédients pour faire des bons gros chaudrons de ramens, riz, etc. sans oubliés quelques légumes et fruits par ci par là mais, en quantité plutôt négligeable. Akane n'était pas tellement végétarienne... Un autre sac contenait des viandes et substituts... tels que du poisson... en bonne quantité d'ailleurs, certains en filets pour manger cuits et d'autres crus en prévision d'éventuels sushis. En sommes, plusieurs viandes froides combinés à d'autres aliments surgelés dont il faudrait trouver un moyen pour les conservés durablement... mais là, ça ne serait pas son problème. Le dernier sac pouvait se résumé à une chose. Desserts. Toutes sortes de desserts, sucrerie, chocolaté, mikado, kitkat etc. Un vrai ramassis de cochoneries hyper calorique dont raffolait la dame.

Passons le moment qui se prolonge entre le départ de l'épicerie et le retour à la base et, rendons-nous au point d'arrivé directement. Tête de lilas était désormais au devant du bâtiment qui leur servait de QG à tous. Par tous, il est sous-entendu qu'il s'agisse des membres du Yohei bien évidemment. Les parjures oubliés de la Soul Society. Passez devant tout le monde avec ces sacs seraient ennuyeux... elle attirerait l'attention de tous et n'aurait plus un moment de répit avant qu'ils n'est tous faits leur petits commentaires personnelles. Elle choisit donc de prendre le moyen "furtif" pour revenir chez elle. Prenant les escaliers en fer sur le côté du bâtiment, elle parvint à monté sur le toit après milles et unes cabrioles... pas mal pour une fille coincée dans un gigai. Mais alors qu'elle s'apprêtait à se déclarée comme victorieuse dans son infiltration, elle vit qu'elle faisait désormais dos à son chef ainsi que le bras droit directe de celui-ci. Retournant légèrement la tête pour leur accordés un coup d'oeil, elle dit de son visage et sa voix totalement inexpressifs, aussi bien l'un que l'autre :


-Hoy... Kaori-san... Kosuke-san.

Sans plus de manières ni de sentiments, la coursière fit quelque pas de plus pour se mettre un peu plus à l'écart et déposée ses emplettes. En bonne petite fouine, donc grâce à un esprit curieux, elle mit la main sur une des conserves qu'elle venait de se procurer. Ne vous étonnez pas de ce peu de façons, d'intérêts et encore plus de parlotte de sa part. La fille de la famille Kilakiro étant simplement du genre plutôt solitaire et renfermée. Même avec ces bonnes connaissances, elle restait plutôt froide et distante. N'allez toutefois pas confondre renfermée avec timide car, vous risqueriez d'être surpris. Enfin, revenons à nos moutons... Avec l'aide du premier outil lui passa sous la main, un cuillère en l'occurence, la dame se mit en tête d'ouvrir une de ces enveloppes de métal. Est-il nécessaire de dire que la tâche eut l'air particulièrement ridicule, en particulier avec son parapluie toujours au dessus de la tête et son air des plus sérieux? Enfin, acharnée, elle parvint toutefois à ouvrir le contenant. Dès lors, le moment crucial. Apportant la chose à sa bouche, elle prit une bouchée.. ou gorgée de ce qu'il contenait. On put alors voir un frisson la traversée de long à large tout en suivant l'échine. Avis du chef? Vous allez bientôt le découvrir. Elle déposa alors la chose sur le sol, replia son parapluie teinté de blanc et... ATTENTION LA TÊTE! Projeta la converse au loin en lui assénant un violent coup de son ombrelle d'occasion. Pas en direction du chef bien sûr, elle avait beau ne pas être gênée pour un sous, il y a une distinction entre usée de son caractère et mettre fin à ses jours de manière prématurée. Elle regarda un long moment la direction dans laquelle le récipient avait été éjecté et laissa finalement s'échapper de ses fines lèvres :

-Ce truc fait meilleur en projectile qu'en repas...
Revenir en haut Aller en bas
Tadashi Mune
Membre de Yôhei
Membre de Yôhei
Tadashi Mune


Messages : 56
Date d'inscription : 03/09/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue25/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (25/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue20/25Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (20/25)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyMar 30 Nov - 21:05

Tadashi avait des bribes de sa vie d'antan, du japon, le meilleur pays au monde, jadis.
Assis sur le toit du plus haut bâtiment de la ville il pouvait en observer la totalité. Malheureusement, le cycle qui s'était déjà déclenché à son époque s'était achevé. La modernisation.
De son vivant on en voyait qu'un petit reflet au loin, insaisissable, mais maintenant cela grouillait partout en souillant la beauté que le Japon avait jadis.
M'enfin on ne pouvait rien y faire, ce monde n'était plus celui de Tadashi.
Il faisait nuit, bien qu'il ne puisse le ressentir avec son corps spectral, il se doutait que le temps était frais et doux, au moins une chose qui n'avait pas changé.
Observé par quelqu'un d'autre, le panorama aurait été très jolie, un vrai feu d'artifice de lumière, c'était toujours ainsi à cet heure tardive.

La nuit passa comme elle était venu, Tadashi était toujours là à méditer. Il n'avait pas de gigai, alors sa panoplie d'activité était restreinte. La seul chose qu'il aurait pu faire d'autre aurait été de chasser le hollow, mais il savait que si il rencontrait un shinigami il ne pourrait se retenir de l'affronté.
Il savait qu'aurait lieu une rencontre avec le Yohei aujourd'hui, dans leurs "QG". Un espèce de quartier abandonné depuis longtemps.
Tadashi entreprit de descendre tranquillement, sautant de building en building.
Il avait tellement pris son temps que lorsqu'il toucha au sol les autres membres du Yohei aurait déjà du se rencontrer. Il ne savait pas vraiment en quoi sa présence là-bas allait être utile mais là, il s'ennuyait.
Il s'y rendit à la marche.

Maintenant il y était, juste devant ce bâtiment. Il ressentait à l'intérieur la présence de leur chef, de Sojiro ainsi que d'Akane. Il entama les marches menant à l'étage supérieur ne faisant aucun bruit de son corps immatériel. Il arriva à la plateforme ou se trouvait la "porte", en réalité cette porte n'était plus là depuis des lustres mais cela constituait une entré potentiel.
À peine fût-il arrivé devant le cadrage qu'il dût penché sa tête vers l'avant, pour esquiver de justesse une canne de nourriture qui fonçait sur lui. Bien sur la canne l'aurait traverser, mais un guerrier ne combat pas ses réflexes.
Il entra tranquillement dans la salle et entreprit de la traverser. Il s'arrêta devant la dame au vêtement excentrique pour lui lâcher un mot ou deux.


- Vous devriez faire plus attention à ce que vous lancer, la naine.


Pour les rares fois où il se l'ouvrait il fallait bien rire un peu !
Il continua le sourire en coin, satisfait d'avoir narguer sa partenaire sur sa piètre grandeur.
Il s'adossa au mur et ferma les yeux, toujours avec son sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Mokuzo Oros
Ours du Yôhei
Ours du Yôhei
Mokuzo Oros


Messages : 101
Date d'inscription : 13/03/2010
Âge : 38
Localisation : Ad Infinitum, or just lesser.

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue25/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (25/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue11/25Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (11/25)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyMar 30 Nov - 23:25

Un entrepôt. Le Yôhei avait élu domicile dans un vulgaire entrepôt. C'était bien loin d'un cinq étoiles... Ce n'était pas tant le manque de confort qui gênait Mokuzo, mais plus le manque de tranquillité. Les membres du Yôhei devaient vivre les uns sur les autres, tassés dans cet endroit insalubre. Comment voulez-vous, dans ces conditions, travailler sur des traités ? Le scientifique du Yôhei avait été obligé de laisser tous ses ouvrages, dont ceux en cours, à leur QG du Rukongai. Il en était réduit à perdre son temps, oisif, à ne pas pouvoir avancer son oeuvre. Les shinigamis du Gotei, eux, n'étaient pas encore arrivés... Ils devaient avoir prévu à quel moment aurait lieu l'attaque. Alors que eux, Yôhei, n'avaient qu'une date approximative, et donc se retrouvaient là, à attendre comme des piquets.
Tout cela rendait l'humeur de l'ours du Yôhei encore plus massacrante que d'habitude.
Il n'avait guère d'alternative pour passer le temps. Soit il allait accomplir la corvée des courses, soit il attendait, méditant sur ses futures réflexions, ou alors il disparaissait dans les entrepôts voisins, se défoulant sur le moindre objet susceptible de calmer ses nerfs. Les rares humains passant dans ces moments-là parlèrent d'un esprit frappeur hantant la zone industrielle, mais personne ne les croyaient. Toujours était-il que le nombre d'impacts sur les murs des entrepôts augmentait un peu plus chaque jour. L'oisiveté était la pire ennemie de Mokuzo Oros.

Néanmoins, ce jour-là, le scientifique du Yôhei avait quitté l'entrepôt. La date "prévue" de l'affrontement approchait à grand pas, et Mokuzo avait besoin d'un moment de recueillement. C'était très inhabituel chez lui, il ne s'absentait généralement jamais. Mais le surlendemain, il n'était juste pas sûr d'être encore vivant...
Parti silencieux, il alla dans un lieu connu de lui seul, situé dans le monde réel, situé à une demi-journée de shunpo. Là où il était, la neige tombait. C'était une clairière, entourée par une dense forêt de conifères. Il était impossible d'y accéder autrement que par les airs, du fait de la densité de la végétation. Au centre de la clairière brillait une plaque de glace, témoin froid du lac qui se réveille en été. Le blanc régnait en maître dans cet endroit brillant de la richesse de la nature, en été. Mokuzo Oros n'avait pas l'habitude de s'y rendre à cette époque. Il n'y venait qu'une fois par an, pour célébrer la renaissance de ce lieu. C'était le seul endroit où Mokuzo était apaisé, où ses sourcils se défronçaient enfin.
Il s'approcha du bord du lac gelé, et enleva une couche de neige recouvrant une pierre dressée et sculptée à l'effigie d'une femme. Ce n'était pas un autel dédié à la nymphe de cette clairière, c'était la tombe spirituelle de celle à qui l'ours du Yôhei devait tout.
Il s'assit à même la neige devant la tombe, et se toucha l'oreille gauche, signe de stress chez lui. Après un moment de solennité, il prit enfin la parole, d'une voix paisible, pas de son habituel ronchonnement.


"Kilao... Je suis désolé de venir maintenant. Je sais que ce n'est pas la date de notre rendez-vous habituel, mais j'ai besoin de toi."

Il continua longuement, exposant ses peines, ses inquiétudes, ses craintes pour le combat à venir. Cette pierre était la seule personne à qui il pouvait véritablement se confier. Ce serait pitoyable pour certaines personnes, mais Mokuzo ne se préoccupait pas de l'avis des autres. Il continua à parler, toute la fin de la journée, et toute la nuit. Il pleura à plusieurs reprises.
Cette clairière était un symbole très fort pour lui, elle représentait tout son passé, son histoire, et pour ainsi dire sa véritable vie. Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux.

Mais il dut se résigner à la quitter. Peu après l'aube, il prononça ses adieux à la stèle. Il avait retrouvé un courage qui lui aurait manqué lors de l'affrontement.
Cela lui prit un peu plus que la matinée pour rentrer à l'entrepôt. Il arriva à l'arrière du bâtiment. Des membres étaient sur le toit, il les avait aperçus de loin. Il décida de les rejoindre, étant d'une exceptionnelle bonne humeur. Il entra par l'arrière, et vit Tadashi prendre l'escalier intérieur. Il le suivit, montant à son tour les marches métalliques. Seulement... Tadashi esquiva habilement une boîte de conserve venue d'on ne sait où, mais que Mokuzo n'eut pas le temps d'apercevoir. Après un rebond improbable, la diablesse d'aluminium alla s'écraser sur la face du scientifique.
C'est donc dans une bien moins excellente humeur que Mokuzo arriva sur le toit, écrasant la malheureuse boîte par terre, répandant son contenu, peu ragoûtant, sur le sol. Son visage devint rouge, il s'apprêtait à laisser éclater sa rage quand il se rappela de la présence de leur chef.
Il se contenta de grogner fortement, et d'aller se caler dans un coin. D'un coup d'oeil, il vit Akane à côté de sacs de course. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour faire le lien entre les poches, et le projectile qu'il avait reçu en pleine face.
Le regard qu'il lança à la shinigami aurait fait passer le Hiryugekizokushintenraiho pour une étincelle.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Kaori Tomoharu {PNJ}
Commandante du Yôhei
Commandante du Yôhei
Kaori Tomoharu {PNJ}


Messages : 3
Date d'inscription : 18/11/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue41/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (41/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue0/100Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (0/100)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyMar 7 Déc - 16:07

Kaori attrapa au vol ce que son bras-droit lui lança, puis rouvrit le poing et regarda ce qu'il lui avait rapporté : deux tiges métalliques au bout desquelles se trouvait, découpée dans du plastique bleu pailleté, une sorte d'étoile à cinq branches... Quoi? C'étaient des épingles à cheveux, ces trucs? Elle fronça les narines et leva les yeux sur Sôjiro, l'air à la fois navré et agacé.

« Je ne t'ai rien demandé, laissa-t-elle tomber, désagréable, après un silence de deux secondes pendant lequel elle avait hésité à lui renvoyer ses prétendues épingles dans l'œil. Après réflexion, c'était peut-être une réaction un peu exagérée, même pour elle. Et certainement pas des accessoires de gamine. »

Elle n'avait pas spécialement envie de se plaindre de Sôjiro, aussi elle n'insista pas et se contenta de fourrer ça dans la poche de son hakama. Elle ouvrit la bouche pour répondre à la question de son bras-droit, mais une succession de bruits métalliques de plus en plus distincts la lui fit refermer aussitôt. Elle se tourna vers l'origine du vacarme : l'escalier extérieur qui permettait d'accéder au toit tremblait ; depuis le temps que plus personne ne l'entretenait, il avait fini par s'user, et des morceaux de rouille se détachaient quand on l'empruntait. Un instant plus tard, une tête bien connue fit une apparition toute en souplesse par-dessus la rambarde : Kilakiro, les bras chargés de sacs apparemment bien remplis. Elle utilisait un corps artificiel, contrairement aux deux autres membres de Yôhei présents. Kaori n'aimait pas sentir sa force spirituelle bridée, sans compter qu'en cas d'attaque, s'extraire d'un gigaï pouvait s'avérer être une perte de temps dangereuse. Et puis elle serait obligée de se trouver des vêtements humains, par souci de discrétion, et çà, non, c'était hors de question : elle aurait trop l'impression d'être habillée comme un clown! Rien ne valait ses tenues habituelles, confortables et pratiques.
La commandante rendit son salut à Kilakiro, lui adressant à son tour un :
« Hoy ! » plus énergique que le sien. Pendant que sa subalterne farfouillait dans ses achats, Kaori reporta son attention sur Sôjiro, soudain saisie d'un doute.

« T'aurais pas oublié ton gigaï quelque part, toi ? »

Il y eut soudain un "poc" sonore, et un objet métallique traversa à toute vitesse le champ de vision de la shinigami. Elle jeta un coup d'œil en coin à Kilakiro, qui tenait encore son ombrelle à la main, et retint un soupir. C'était bien la peine de l'envoyer faire les courses si elle ne rapportait rien de comestible!
Une quatrième personne fit alors son entrée, empruntant quant à elle l'escalier intérieur de l'entrepôt. Il se redressait quand Kaori tourna la tête vers lui — il allait falloir qu'elle les fasse tous s'aligner, ou qu'un de ces jours elle leur apprenne à arriver par le même chemin, parce qu'elle commençait à en avoir un peu marre de regarder à droite et à gauche —, reconnaissant aussitôt la crinière blanche et hirsute de Tadashi. Sa chef prêta moins d'attention au quolibet qu'il adressa à sa camarade qu'au spectacle de Mokuzo qui, apparaissant à son tour dans l'encadrement de la porte, faisait un sort au projectile de Kilakiro. La belle marque rouge sur son visage laissait deviner pourquoi. Contrairement à l'autre homme, le scientifique attitré de Yôhei avait l'air de mauvaise humeur... rien d'inhabituelle, en somme.

Ça faisait maintenant cinq personnes sur le toit, un peu trop pour être tranquille, surtout quand on connaissait l'ambiance entre les mercenaires. La commandante se garda d'intervenir dans l'altercation naissante entre Kilakiro et Tadashi. Elle n'était pas du genre à materner ses hommes, et s'ils avaient envie d'en venir aux mains, ils avaient suffisamment de présence d'esprit pour ne pas prendre le risque de se casser la gueule juste à côté d'elle, et pour ne pas attirer des fouineurs du côté de l'entrepôt qu'ils squattaient.
Mokuzo était parti loin, aujourd'hui. Sans les surveiller étroitement, Kaori vérifiait de temps en temps la position de ses hommes à Karakura, et l'empreinte spirituelle de l'ours de Yôhei n'était pas apparue de longues heures durant. Elle ne s'en était pas inquiété, mais cela ne lui avait pas plu. Ce n'était pas le moment de partir en vadrouille alors que les troupes du Hueco Mundo pouvaient choisir de débarquer à tout instant, et non pas se contenter d'éclairs ou de fauteurs de trouble isolés comme elles l'avaient fait jusqu'à présent. Tout comme les autres mercenaires, Mokuzo avait des comptes à lui rendre, et la commandante n'appréciait pas qu'il se soit permis de s'éloigner sans même l'en informer.

Elle s'approcha de leur scientifique, les bras de nouveau croisés sous sa poitrine, et le toisa d'un air mécontent ; il était plus grand qu'elle et de carrure plus imposante, mais personne n'aurait songé à rire de cette scène.


« Tu me dis et combien de temps tu pars. Garde tes raisons pour toi si ça te chante, mais quand tu te tires, tu me préviens. C'est comme ça que ça marche. »

Elle n'ajouta rien, le dévisagea encore quelques secondes, avant de s'en détourner et d'aller voir ce que contenaient les sacs de Kilakiro. Mokuzo avait mauvais caractère, mais il savait se contrôler et était doté de suffisamment de réflexion pour qu'elle n'ait pas besoin de l'engueuler trop fort ; cette simple remarque suffirait.
Apparemment, la shinigami n'avait pas trop réfléchi au moment de faire ses achats, à en juger par ce qu'elle avait rapporté à leur planque. Kaori n'était pas experte en nourriture humaine, mais elle savait tout de même ce qu'étaient un four (même si le souvenir qu'elle en avait était sûrement archaïque) et un temps de cuisson quand c'était écrit sur un emballage. Eux n'avaient rien pour faire chauffer quoi que ce soit, ou alors en utilisant des sorts de kidô, mais ça avait plus de chances de faire exploser les plats. Elle poussa un grognement n'ayant rien à envier à celui de l'autre bourru.


« Kilakiro ! Ça t'aurait crevé de réfléchir avant d'ach- »

Ses protestations s'envolèrent d'elles-mêmes au moment où ses yeux se posaient sur le contenu du sac à desserts. Parce qu'elle ne reconnaissait que trop bien le produit que vantaient à répétition tous ces emballages criards.
Du chocolat.
Son temps d'arrêt ne fut pas très long. L'air toujours aussi peu avenant, elle attrapa une, puis deux tablettes, dont une qu'elle glissa dans l'échancrure de son kimono tandis qu'elle déchirait le papier de l'autre. Plus besoin d'envoyer Sôjiro en acheter! Cette brave petite Kilakiro était d'une prévention remarquable! — mais elle allait garder cette remarque pour elle.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Sôjiro Kosuke
Sous-commandant du Yôhei
Sous-commandant du Yôhei
Sôjiro Kosuke


Messages : 31
Date d'inscription : 22/08/2010
Localisation : ...

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue30/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (30/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue3/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (3/50)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyDim 19 Déc - 5:02

Toujours situé derrière sa Commandante, Sôjiro Kosuke attendait l'arrivée des autres membre de la Faction Yôhei, une organisation de Shinigamis mercenaires dont le but était restait encore obscur. Le brun était arrivé incessamment sous peu. Ayant dérobé des épingles à cheveux à de jeunes humaines inconscientes de son existence pour sa supérieure, il les lui donna, pourtant sur de sa bonne action. Mais apparemment Kaori ne semblait pas satisfaite de son présent. De toute façon il était très difficile de la satisfaire. Cette jeune femme possédait un tempérament explosif et un caractère de cochon. On pouvait le dire, Kaori était une femme qui se tenait bien mieux célibataire. A vrai dire, Sôjiro la voyait mal accompagné d'un homme. Il s'était déjà demandé à quoi pouvait bien ressembler le genre de garçon pour lequel sa Commandante craquerait. Mais étrangement, Sôjiro l'appréciait. Il fallait dire qu'il la connaissait depuis pas mal de temps maintenant. Et il avait toujours autant de mal à la cerner à certains moments. Et justement, l'un de ces moments était arrivé. Lorsqu'il débarqua sur le toit du bâtiment délabré qui servait de Quartier Général à la faction, il lui adressa la parole tout en lui offrant les petits bouts métalliques. Mais la seule réaction qui en résultait fut un visage agacé et navré suivi d'un "Je ne t'ai rien demandé" lâché assez froidement. Cachant sa déception par un mince sourire menteur, tout en fermant les yeux. Comme s'il disait "Oui, j'avoue mon erreur" alors qu'en vérité il se disait "Ah la la, mais quelle plaie !". Mais jusqu'à présent il s'entendait plutôt bien avec sa Chef. Alors mieux valait ne pas foutre en l'air cette entente. Il ne restait donc plus qu'à attendre le reste des troupes...

Très vite, un second membre arriva. Il s'agissait de Kilakiro Akane, la seconde jeune femme de Yôhei. Kaori et Kilakiro avait beau être deux femmes, elles n'avaient pourtant que de commun leur appartenance à la gente féminine. Leur tempérament était totalement opposé. Si la Commandante était explosive, Kilakiro était, elle, assez renfermée et restait souvent à l'écart du groupe. On pouvait le dire, les garçons du Yôhei étaient gâtés. Les deux seules femmes du groupe étaient ravissantes. Kaori avait un physique qui en ferait fondre plus d'un et Kilakiro était très mignonne et attirante par son visage angélique. Mais il fallait prendre garde car entre une qui poussait des gueulantes pour tout et n'importe quoi et l'autre qui ne parlait jamais, il valait mieux s'accrocher. Revenons-en donc à cette Akane. Cette dernière revenait des courses. Armée de quatre sacs plastiques contenant chacun de la nourriture, elle salua la Commandante et son Bras-Droit d'une façon assez énergétique et familière. Comme à son habitude, Kaori, voulant toujours montré sa supériorité, répondit d'un ton encore plus bruyant que celui de son interlocutrice. Sôjiro, lui, répondit tout simplement d'un simple "Ohayo", doux et apaisant. Kaori se retourna alors à nouveau vers son Bras-Droit et lui demanda s'il n'avait pas égaré son Gigai quelque part. Sôjiro pris un air innocent et répondis : "Qui sait ? Tout ce que je peux te dire c'est que je l'ai laissé traîner en ville". Il finira bien par rentrer ne t'en fais pas." Puis il se positionna de façon à ce qu'il puisse voir de chaque coin d'œil les deux femmes du Yôhei. Les bras maintenant croisés il observa discrètement Akane farfouiller dans ses sacs. Il la vit sortir une sorte de boîte de conserve, l'ouvrir et la boire. Apparemment, son contenu n'était pas si appétissant qu'il en avait l'air puisqu'elle recracha le tout avant de balancer la boîte par dessus le toit et d'en faire un commentaire assez futile. "Ce truc fait meilleur en projectile qu'en repas" dit-elle. A la suite de ça le Bras-Droit ferma les yeux...Un Reiatsu s'était fait ressentir.

Cette énergie aussi lui était familière. Il s'agissait d'un homme assez mystérieux. Une apparence assez monstrueuse et terrifiante et une crinière blanche en guise de cheveux. Tel était Tadashi Mune, l'un des hommes du Yôhei. Mais qui dit mystérieux dit par la même occasion intéressant. Enfin telle en était la définition pour le brun ténébreux. Il était vrai que Tadashi l'intéressait. Il voulait savoir pas mal de chose le concernant tel que son passé ou encore la vie qu'il menait en tant qu'humain. En tout cas, une chose était sûre. Son pouvoir était vraiment incroyable. Pouvoir stopper le temps durant quelques secondes afin de pouvoir annihiler ses adversaires. Sôjiro ne demandait qu'une chose vis à vis de Tadashi. Son Bankai. Car si le Shikai possédait déjà une faculté ahurissante, imaginez alors les vertus du Bankai ! Malheureusement pour Mune, le Bankai n'était pas encore tout proche. Même Sôjiro qui avait un peu plus d'expérience que lui n'arrivait pas à l'atteindre. Bref. Tadashi entra en scène l'air serein même si son Reiatsu en disait long sur son envie de se battre. Son goût pour le combat était très prononcé, beaucoup plus que la normale. S'il n'avait pas rejoins les rangs de Yôhei, il aurait fait un excellent combattant de la Onzième Division. Arrivé sur les lieux, il passa devant Kilakiro qui, quelques secondes auparavant, avait jeté une conserve par dessus bord, et pour une des rares fois, la nargua sur sa taille. Sans doute parce qu'il avait dut esquiver de justesse le projectile de cette petite Akane. Un "Vous devriez faire plus attention à ce que vous lancer, la naine", s'échappa de la bouche du protagoniste à la crinière éclatante. Bon il était vrai que Akane n'était guère grande. Mais de là à la vanner là dessus...Sôjiro trouva cela un peu faible même si Tadashi avait ses raisons. C'est après avoir lancé sa critique que Mune alla s'adosser tranquillement à un mur, le sourire toujours afficher sur ses lèvres sans même saluer ses supérieurs. Sôjiro n'en attacha que très peu d'importance. L'important était sa présence avant tout.

Finalement, le dernier membre arriva. Mokuzo Oros dit l'Ours du Yôhei. Un homme à faire redresser les poils du corps. Imaginez une brute épaisse et un scientifique en une seule personne. Et bien voici Mokuzo Oros. Si Sôjiro et Mokuzo avait un seul point commun il s'agissait malheureusement d'un défunt proche. Sôjiro ne se souvenait plus si c'était sa femme que l'Ours avait perdu tout ce qu'il savait c'est que c'était son cas. De temps en temps, Mokuzo allait rendre visite à la tombe de son défunt proche, tout comme le fait Sôjiro. Mais cela, Kaori ne le savait pas. Et savoir l'un de ses membres loin d'elle sans pouvoir connaître ses agissements la faisait sortir de ses gonds. Le pauvre, il en pris plein la vue. Déjà à son arrivé son visage était teinté d'un rouge colérique, si en plus il devait essuyé le savon que le passait la Commandante, Sôjiro se demandait bien comment il faisait pour ne pas tous faire valdinguer. Même si Kaori n'avait pas élevée la voix, Mokuzo était bien assez grand pour comprendre que cela déplaisait fortement à sa supérieure. Après avoir mis les choses au clair avec son interlocuteur, Tomoharu Kaori se dirigea en de Kilakiro, plus particulièrement en direction de ses sacs de nourriture avant de lâcher : " Kilakiro ! Ça t'aurait crevé de réfléchir avant d'ach-...". Stoppée net dans son élan rien qu'à la vision de son point faible, la Commandante plongea sa main dans le sac fétiche et y sortit des tablettes de chocolat qu'elle se pressa d'engouffrer. Comme quoi, on peut engloutir des matières grasses tout en ayant un corps de déesse.

Pendant ce temps, Sôjiro scruta le ciel quelques secondes, histoire de replonger dans ses pensées très souvent évasives. Le ciel ne présentait aucun nuage et l'atmosphère qui régnait en était presque pesante. Étrange climat pour une saison d'automne. Pourtant, une fois de plus la journée d'aujourd'hui était le fruit d'un climat presque caniculaire. Il y avait bien longtemps maintenant que la pluie ne s'était pas écoulée sur la ville de Karakura. La pluie. Au souvenir de ce que ce terme avait bien put pouvoir signifié, le Bras-Droit contempla les cieux. Nullement masqué par les nuages ou encore de la vapeur d'eau, le soleil était suspendu au-dessus de sa tête comme un génie qui ne le quittait jamais. Les immeubles, les champs, les routes, tout était baigné par la lumière invariable, une voûte d'un jaune ardent qui embaumait tout, comme un cadavre dans sa chaleur. Le brun repensa à sa femme, celle qui lui manquait tant. C'était aussi grâce à elle que Sôjiro avait rejoins le Yôhei. Mais après ces quelques moments de solitude, il repris ses esprits et demanda à sa Commandante la tête scrutant toujours les cieux : "Et maintenant on fais quoi....Chef ??"

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Kilakiro Akane
Membre de Yôhei
Membre de Yôhei
Kilakiro Akane


Messages : 11
Date d'inscription : 09/11/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue25/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (25/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue3/25Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (3/25)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyLun 20 Déc - 9:46

Akane? Malchanceuse? Bien sûr que non! Elle est simplement la plus prédisposée pour les gourdes en tout genre au sein de leur formation. Vous savez, cette jeune personne qui réussit toujours, par de simples gestes anodins, à s'attirer les foudres d'autrui? Hé bien oui, c'est bien elle. Mais bon, au moins la violacée s'en sort généralement plutôt à bon compte. Comme quoi, il n'y a pas que des désavantage à avoir un joli minois... tout du moins, une belle apparence... extérieure. Pour l'intérieur, faut pas trop espérer quand on fait face à une mercenaire ayant passée une majeure partie de sa seconde vie dans les entrailles du Rukongaï. Mais bon, pas besoin de s'éterniser sur le sujet, revenons à nos moutons. N'ayant pas fait sa gaffe de la journée, il avait bien sûr fallut que son offensive improvisée contre une conserve ne dégénère. Et pour cela, rien de mieux que deux hommes. Ah oui qu'ils sont chiant ceux-là, et puis, un homme sa se retrouve presque toujours en travers de son chemin quoi qu'on fasse. La galère quoi. Après une petite cacophonie provoquée par les rebondissements de l'objet sur plusieurs obstacles. D'ailleurs en parlant d'obstacle. Celui qui aurait bien pu finir comme la première victime d'Akane, en ce jour funeste, fit son apparition suite à une esquive des plus "hasardeuses".

Tadashi Mune alias, le cadavre vivant. Pourquoi une telle définition dans le dictionnaire Akanesque? Non mais, vous l'avez regardez une minute? Il a la peau tellement bizarre que l'on pourrait croire qu'il est en fait en pleine décomposition. Ça ne serait d'ailleurs pas bien bien surprenant qu'il en soi de même pour son odeur. La dame mauve avait beau respectée le fait que ce dernier soit un membre de sa "horde" et qu'il puisse être un guerrier de valeur, ce dernier avait le chic pour toucher les cordes sensibles. Ne lui ayant jeté qu'un très bref regard après le petit incident presque fâcheux, elle avait déjà reprit en main une autre chose, une canne en bonbons et lui faisait désormais dos. en position accroupie lorsque le gringalet passa près d'elle, les mots de ce dernier furent toutefois très bien assimilés. Au moment même où la dernière parole de cet homme au teint cadavéreux eut franchis ses lèvres, un poc des plus sonores se fit entendre. Pauvre petite canne de bonbons, brisée avant même d'avoir été goûtée. Bon d'accord, ça n'empêcherait en rien la jeune femme de la manger ou de l'enfouir avec le reste de sa planque à friandises "taupe secret" mais... ça pouvait bien illustré son appréciation du commentaire précédent. Oui, le seul point de son apparence par lequel, la guerrière pouvait complexée voir prendre rage était bel et bien sa taille. Ce détail lui posait tout bonnement une sainte horreur lorsqu'il était rabâché au grand jour. Ouais, elle est pas un truc monté sur échasse pour faire presque deux mètres de haut et puis après? Par contre, ne vous méprenez pas, si le bris de la canne en sucre pouvait indiquer un peu son hargne sur le sujet, le reste de son corps, particulièrement son visage, demeurait de marbre! Enfin, à une petite exception près, ces deux fins sourcils s'étant désormais froncés. Ouais, je sais, il n'y a pas un gros changement entre la Akane normale et celle de mauvaise humeur mais, que voulez-vous, les choses sont ainsi. Se relevant doucement de tout son long, elle prit étonnamment la peine de se retournée en direction du sinistre individus et dit:


-Tu t'attaque plutôt facilement à l'apparence d'autrui pour quelqu'un qui en est à l'état de putréfaction, Tadashi-kun.

Son ton de voix? Comme d'habitude, neutre, dénudé d'intentions et sentiments, quoi qu'une onze un peu glaciale de ses dires laissait présagé la présence d'une certaine tension? Ou pas. Quoi qu'il en soit, la demoiselle ne porta pas de plus amples attention à son "coéquipier". Son regard azuré venant se poser sur "L'ours du Yohei". Un scientifique bourru, toujours un peu grognon, qui s'était malhabilement prit la conserve en pleine figure. Comme quoi, on peut pas tous avoir d'aussi bon réflexion que l'autre futur tas d'os. Bien qu'elle ne cherchait pas véritablement à être en bons termes avec les autres membres de leur organisation, la miss ne cherchait pas non plus à avoir le mauvais oeil de tous sur elle. Son expression faciale inexistante ne trahissant point ses intentions, la shinigamie toujours cloîtrée dans son Gigaï fit quelques pas en direction de "Winnie l'ourson" et dit de manière tout à fait monocorde, tout en y ajoutant une courte inclinaison de son corps de l'avant:

-Désolée d'avoir ratée Tadashi-kun.

Oui bon, il y a mieux en matière d'excuses sincères mais bon, avec quelqu'un d'aussi calé qu'elle en relations humaines, faut pas non plus trop en demander hein? Hé puis, c'est déjà un début... non? Tant qu'à la signification de cette phrase? Va savoir. Peut-être ce geste en direction de Tadashi était-il prémédité. Ou peut-être pas. Seule notre tête de lilas pourrait nous en dire plus à ce sujet. Mais bon, assez d'attention pour elle. La cheftaine du groupe est là, sa serait donc un minimum que de l'écoutée. Toujours aussi dénudée de formes d'expressions corporelle, à moins que cet air sans vie soit son air blasé, la "naine" fit volte-de-face pour braquée son attention sur Kaori-san. Priant déjà pour une offensive lui évitant d'être avec trop de gens... c'est gênant.
Revenir en haut Aller en bas
Tadashi Mune
Membre de Yôhei
Membre de Yôhei
Tadashi Mune


Messages : 56
Date d'inscription : 03/09/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue25/50Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (25/50)
XP:
Avant que le ciel s'ouvre Left_bar_bleue20/25Avant que le ciel s'ouvre Empty_bar_bleue  (20/25)

Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre EmptyMar 21 Déc - 9:12

Mokuzo entra dans la pièce le visage totalement recouvert d'un mélange douteux, ainsi il s'était pris la conserve dans la gueule. Le principal intéressé ne semblait pas très amusé de la situation, au contraire il semblait très contrarié, reste à savoir si c'est la faute de la conserve. Le lourd foulard bleue marin que Tadashi portait au cou masquait son air amusé, le seul endroit où on pourrait lire son expression se résumait à deux pupilles presque ovales entouré de rouge, rien qui laisserait deviner un amusement quelconque.
Akane se dirigea lentement vers Mokuzo, sans doute pour se faire pardonner. Une fois à proximité elle lança une formule étrange.


-Désolée d'avoir ratée Tadashi-kun.

Tadashi était toujours amusé de la situation, quel excuse bidon. Il était persuadé qu'Akane ne le visait pas au départ.
Jamais elle n'aurait pu ressentir la présence de son esprit dans ce corps... artificiel, un gigai tellement bridé que voir Tadashi était presque un exploit.
La petite avait le front de ne pas le regarder, ignorer Tadashi en s'adressant à lui vulgaire erreur.
Il avança comme une ombre vers elle. Aucun mouvement de son corps n'était perceptible au travers de son habillement, il ''glissa'' presque jusqu'à elle puis s'arrêta.
Mouvement inattendu elle se retourna rapidement vers le chef. Elle pouvait maintenant percevoir Tadashi sur sa gauche, à l'extrémité de son champs de vision.
Il était très près d'Akane, assez pour devoir baisser la tête pour la regarder, la dominant de sa carrure.
Il leva tranquillement sa mains jusqu'à son visage. La longue manche de son accoutrement glissa jusque sur son poignet, laissant paraitre sa mains au long doigts élancé et terne. Il la posa sur l'épaule de la jeune fille laissant paraitre ses ongles noirs, infecte.
Ce contact ranima en lui des souvenirs lointains, très lointains. Le contact de sa peau avec la peau douche et fraiche de la demoiselle lui rappela tout les plaisirs que le corps d'une femme pouvait procurer. Il ranima en lui le souvenir d'un désir enterré depuis plus d'un siècle. Il regardait Akane d'un nouvel œil.
Il la dévorait du regard, il est vrai que la donzelle était très charmante et attirante.
Le désir était facilement percevable dans son regard, on savait exactement à quoi il pensait.

Il usa de sa mains gauche pour tirer son écharpe laissant apparaitre la fente qu'était sa bouche, au début sans expression, un sourire s'y dessina laissant apparaitre les dents pourrîtes, jaunes, croches et pointus du guerrier.


- Tu semble... délicieuse...


Ces mots à peine soufflé cachait un désir répugnant, à peine soufflé dans le vent, surement entendu que d'Akane seulement. Le courant d'air qui transportait ce souffle transmis également l'haleine de Tadashi aux pauvres narines de Kilakiro. Si son apparence faisait pensé à la mort, son haleine répugnante également.
Pris d'un réflexe il interrompit le contact avec son équipière d'un geste sec et hasardeux, ses yeux injecté de sang s'étaient tournés automatiquement vers Kaori, pris d'un mauvais pré-sentiment, il avait fait quelque chose de déplaisant aux yeux de son chef ? Il devait y faire attention, il ne connaissait rien des capacités de Kaori-sama.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Avant que le ciel s'ouvre Empty
MessageSujet: Re: Avant que le ciel s'ouvre   Avant que le ciel s'ouvre Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Avant que le ciel s'ouvre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach Annihilation :: Karakura :: Périphérie :: Quartier industriel-
Sauter vers: