N°1
Personnages : Gin Ichimaru, Karin Kurosaki
Thème : bar and club scenes
Gin se promenait, comme à son habitude depuis qu'il avait trahis le Soul Society, dans le monde des humains. Toutes ces technologies l'amusaient. Un monde fascinant, remplis d'objets qui ne sont nullement connus à Soul Society. Par exemple, comment peuvent-ils immaginer l'existence de ces choses appelées « console de jeu » ou encore plus intrigant, ce « distributeur » qui donne des « jus de fruits »? Mais s'il était venu aujourd'hui, ce n'était pas pour rechercher de nouvelles technologies. C'était pour chercher des humains intéressants.
« Hey! Vous êtes qui vous?
-Moi? Demanda le renégat. Ichimaru Gin et toi?
-Karin Kurosaki. Dites, vous êtes un Shinigami? »
Au nom Kurosaki, Ichimaru avait deviné que c'était le Jackpot. Ajouté à cela qu'elle était assez mignone et qu'en plus elle était capable de le voir, l'idéal quoi. Souriant, il l'invita à le suivre. D'abbord sceptique, Karin tempéra cependant vu qu'elle ne connaissait pas les renégats et pensait que les shinigamis étaient tous les amis de son frère.
Le seul soucis était le lieux où ils se dirigeaient. C'était un bar à ne pas en douter. Mais pourquoi un tel lieux? Le Shinigami avait enfilé ce qu'il appelait Gigai. Un faux corps en fait. Il se fit passer pour un grand frère desordoné qui n'avait pas d'autre choix que d'emmener sa soeur avec lui. Le vigil dut bientôt reculer pour les laisser passer tout les deux. Si Gin prit un saké, Karin se contenta d'un café.
« Dites, vous savez où est Ichi-nii? Enfin, Ichigo Kurosaki
-Je suis désolé Karin, je n'en sais pas plus que toi, je le cherche aussi. Répondit Ichimaru, en grand comédien. Dis, t'as-t-il parlé des Shinigamis?
-Non, il nie même en être un... »
Souriant, il lui demanda si elle pourrait retrouver son chemin jusqu'à chez elle et quand elle affirma que oui, Gin lui annonça qu'il avait à faire. Une fois seul il put annoncer pour lui même
« Eh bien, Aizen Taicho va être très déçu. Dommage que même sa famille ne sache pas où il est »
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N°2
Personnages : Nanao Ise, Keigo Asano
Thème : slavery
Encore une journée pénible à classer des dossiers alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Pauvre Nanao. Elle aimerait faire comme son capitaine, souffler et se reposer, rien que quelques instants... Une fois toute la paperasse achevée, elle empreinte un gigaï et se rend dans le monde réel, à Karakura. En se baladant dans la ville, elle fait la rencontre de Keigo, qui à l'air bien embarrassé. En effet, il a été faire les courses, mais a complètement oublié la chose la plus importante aux yeux de sa sœur: une nouvelle pince pour ses cheveux, étant donné que c'est Keigo qui a cassé sa dernière pince... Nanao fait alors preuve d'une bonté sans égal en offrant sa propre pince à cheveux à Keigo. Pour la remercier, il l'invite chez lui jusqu'à ce que sa sœur rentre. Sur le moment, Nanao n'est pas d'accord, elle a des principes... mais quand Keigo a le malheur d'insister et de lui demander ce qu'il pourrait faire pour elle, toute sa frustration en temps que vice-capitaine débordée remonte. Elle accepte, et fais faire au pauvre adolescent absolument tout ce qui lui passe par la tête, le menaçant de reprendre la pince s'il refuse quoi que ce soit. Beaucoup plus tard, elle s'en va, laissant Keigo au bord du suicide. Elle rentre alors à la Soul Society les cheveux détachés... et le sourire aux lèvres.
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N°3
Personnages : Rangiku Matsumoto, Grimmjow Jægerjaques
Thème : confessions
L’acier glissa contre la frêle peau, dessinant une traînée écarlate. La jeune femme blonde avait peur. Elle s’était faite battre si facilement par cet homme aux cheveux bleus. Et maintenant sa vie était suspendue au fil de la lame de cet être.
Lui exultait. Un tel sentiment de puissance, de domination l’envahissait, c’était tellement jouissif. Son épée était collée au cou de la femme, il s’apprêtait à la tuer. Mais pas tout de suite. Il allait d’abord jouer un peu avec..."
Toi ! Redis-moi ton nom."
Elle tremblait, elle ne pouvait que frissonner de peur."
M-Matsumoto Rangiku."
Il eut un sourire carnassier."
C’est de toi dont Ichimaru-sama parlait alors..."
Son cœur fit un bond. Que venait faire Gin dans cette histoire ?"
A ce qu’il a dit, tu l’aimes. Alors tu vas le crier, pour qu’il l’entende. Fais-le, et je laisse la vie sauve. Ca ne me plaît pas, mais ce sont ses ordres."
Quelles relations cet homme avait-il avec le capitaine Ichimaru ? Il lui proposait de la libérer si... elle révélait ses sentiments ? Non, elle ne pouvait pas l’aimer, c’était un traître ! Pourtant, ce regard, lors de sa fuite...
"
Décide-toi ! Je perds patience."
Ces paroles furent appuyées d’une pression de la lame sur la gorge de la shinigami."
Je..."
"
J’entends rien !"
"
J’aime... le capitaine..."
"
PLUS FORT !"
"
J’AIME GIN !"
Le cri résonna loin aux alentours. L’homme félin eut un large sourire.
"
Bien... Tu vois, ma petite, quand tu veux..."
Elle n’osa pas répondre. Elle se sentait trop bizarre pour cela.
Lui, il approcha son visage de celui de la femme, et se délecta des mots qu’il prononça."
J’ai moi aussi deux confidences à te faire. La première, c’est que je ne reçois aucun ordre de Gin. La seconde, c’est que Gin se trouve encore au Hueco Mundo..."
Son sang se glaça. Il avait ça... pour se jouer d’elle ?
Son expression était délicieuse. Maintenant, il pouvait se débarrasser d’elle. Gin avait raison pour le coup, c’est jouissif de faire tomber sa victime dans le désespoir avant de la tuer...
La lame s’éloigna du coup de la femme. Un poing blessa son visage. La poussière s’envola, se déposa sur les cheveux. Panthera se leva, prête à tuer."
Ikkorose, Shinso."
Le traître venait sauver la princesse...
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N°4
Personnages : Jinta Hanaraki, Hiyôri Sarugaki
Thème : washing
"Hey, toi, va chercher l'abruti qui a pondu ce magasin bidon."
Croisant les bras, Hiyori toisa son interlocuteur, un gamin en train de passer la serpillière. Jinta s'arrêta aussitôt. C'était qui c'te minus avec des couettes? Elle ne semblait pas beaucoup plus âgée que lui pour lui parler sur ce ton, ce qui eut pour effet de le mettre en colère, forcément. Révolté, le garçon fit remarquer à la vizard que le magasin était fermé, ajoutant aussi que "si elle voulait des bonbons, elle avait qu'à patienter".
Évidemment, Hiyori ne resta pas de marbre face à cette remarque déplaisante. Faisant quelques pas vers le petit débile qui ne semblait pas comprendre à qui il avait à faire, elle s'énerva (comme à son habitude), et gueula des paroles profondément puériles.
"KEUHUA? Crétin, tu veux mon poing dans la tronche? Cause correctement, débile !" Dit-elle alors qu'elle empoignait vivement au niveau du col le garçon de corvée ménage.
Jinta répliqua alors, et les propos énoncés ne plurent absolument pas à Hiyori.
"Comment ça je veux pas un chewing-gum? T'insinues que je pue de la gueule?"
Effectivement, c'était ce qu'il insinuait. Et il ne tarda pas à lui faire savoir avec un large sourire, en lui renversant sur la tête le seau d'eau qui avait servi à nettoyer le sol. "Tiens, comme ça tu seras propre!"
Hiyori resta un instant interdite... Comme si le liquide utilisé venait de la figer, l'empêchant de mouvoir n'importe lequel de ses membres. Les secondes passèrent et la blondinette accusa le coup : elle était trempée !!
Sa fureur augmenta en flèche et finalement, elle noya ce petit con sous un déluge de grossièretés. Ce n'était évidemment pas assez... Furieuse comme jamais, elle ramassa la serpillière pour finalement la jeter sur la figure de Jinta."Dans ta face, tronche de cake !"
La bataille d'eau qui en suivi dévasta le magasin... Comme si un raz-de-marée avait englouti le petit commerce. Au bout d'un moment, les deux fauteurs de trouble s'en aperçurent et comprirent une chose : ils étaient dans la merde. Tentant de reporter la faute sur l'autre, ils en vinrent à se disputer une nouvelle fois, quand arriva Ururu. "Holala, Monsieur Urahara va pas être content!""ON SAIT !" s'écrièrent d'une même voix Jinta et Hiyori.____________________________________________________
N°5
Personnages : Byakuya Kuchiki, Retsu Unohana
Thème : mistaken for gay
A mesure que le soir tombait en cette fin d’après-midi automnale, la douce brise caressait les feuillages abattus de l’allée de hêtres qui menait au baraquement principal. La silhouette de l’homme froissait de ses pieds alertes les tapis de mousse du chemin, remontant le talus jusqu’en son sommet. Il avait passé la journée au pavillon près du lac, s’adonnant à des occupations quiètes dans l'atmosphère silencieuse régnant en cet asile de beauté sereine. Les yeux à mi-clos, il poussa légèrement la porte bois de la propriété : personne ne l’attendait ici, tout semblait dormir profondément, et, s’il n’appréciait guère qu’on ne vint le saluer en tant que maître des lieux, il ne désira pas briser ce repos qui comblait la maison familiale des Kuchiki.
Comme il posait le pied sur la terrasse d'entrée, une voix familière lui parvint aux oreilles. Le seigneur Kuchiki Byakuya attendait souvent la visite du capitaine Unohana, avec qui il aimait partager un thé dans un calme profond. D'ordinaire ponctuel, le capitaine se surprit à avoir passé plus de temps qu’il ne le croyait à regarder le miroir aquatique de ses carpes tentant vainement d’attraper de précoces lucioles. Quoiqu’il en soit, il allait devoir trouver quelques mots d’excuses à ce retard qui ne lui ressemblait pas. Il se laissa guider par la voix lointaine, et la suivit sans se presser aucunement.
« -Levez la hanche plus haut, mesdemoiselles! Oui ! »Byakya s’arrêta net. Quel genre de conversation était-ce là ?! Et à qui s’adressait donc cette voix qui semblait bien appartenir à la capitaine de la quatrième division ? Il tendit l’oreille, fronça les sourcils.« -Ouiii, très bien !! Comme ça !! Allez-y, mesdemoiselles!! Plus haut, plus haut !! »
Cette fois-ci, tout cela devenait réellement alarmant : si d’abord le capitaine Kuchiki avait pu prétendre avoir mal entendu –bien que son ouïe lui fasse rarement défaut- et si la vie intime et les goûts de sa collègue ne le regardaient en rien, il ne permettrait plus que son manoir soit ainsi spolié impunément ! Contenant sa colère, il ouvrit d’un coup la porte décorée. Quatre paires d’yeux se levèrent vers lui, puis étouffèrent un « pardon » gêné, tandis que la voix continuait. Voila pourquoi on ne l’avait pas accueilli à son arrivée…
« Déguerpissez toutes immédiatement. Ais-je jamais permis que vous, domestiques, utilisiez mes chambres pour regarder ces âneries de gymnastique télévisée ? »
"-Eh, un et deux et un, et deux.. !!"- Spoiler:
- Spoiler:
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N°6
Personnages : Yachiru Kusajishi, Grimmjow Jægerjaques
Thème : 69
La blessure causée par la faux de ce connard de Nnoitra était trop profonde, trop inattendue : ça lui fait mal de l'admettre, mais il s'est évanoui et n'a pas pu suivre leur affrontement des yeux. Quand Grimmjow reprend finalement connaissance, réveillé par un chatouillement quelque part sur sa tête, sa première pensée va à son adversaire. Est-ce que Kurosaki s'en est sorti? Il ne s'inquiète pas pour lui mais pour leur prochain combat : c'est qu'il a une revanche à prendre! Enfin pas tout de suite, parce qu'il est vraiment en sale état... Il s'étonne même d'être encore en vie.
Il sursaute involontairement quand, en ouvrant les yeux, il découvre une petite fille aux cheveux roses penchée au-dessus de lui, le visage à seulement quelques centimètres du sien. Elle tire la langue d'un air concentré, comme si elle s'appliquait à quelque chose d'important. Ce n'est qu'à ce moment-là que Grimmjow identifie le chatouillement.
Elle est en train de griffonner sur sa joue.
« Dégage de là! s'exclame-t-il en voulant la balayer d'un geste du bras, ...! »
Mauvaise idée, les grands mouvements, quand on a failli se faire arracher l'épaule il y a une heure. Il serre les dents, ravale un gémissement de douleur qui va mourir dans sa gorge. La petite fille se marre, la peste. Pourquoi est-ce qu'elle reste aussi près de lui, d'abord? Il pourrait la tuer, s'il voulait! (Et s'il n'était pas estropié.) Elle n'a pas peur des arrancar, cette mioche?
Pas vraiment : elle le pointe du doigt en rigolant.
« Ken-chaaan! Flaque-à-trou est réveillé!
– J'peux savoir qui t'appelles Flaque-à-trou?!
– Oy, Yachiru, c'est quoi tous ces dessins?
– T'as vu? J'lui ai fait la même tête qu'à Monsieur 69!
– Et sur son front, c'est quoi?
– Bah un kiki. C'était tout vide, sinon. »
Avec un juron, Grimmjow se met à frotter énergiquement son visage de sa main libre, mais la gamine l'interrompt en brandissant une sorte de tube noir très fin sous son nez.
« Ça sert à rien, c'est indélébile. »